Les faits remontent à l’année 2012. Me El Hadj Diouf, leader du parti des travailleurs et du peuple (PTP) avait à l’époque crié au “complot”, fomenté par le régime de Me Abdoulaye Wade, en pleine élection présidentielle. A l’époque, Me El Hadj Diouf soutenait le candidat “de l’unité et du rassemblement”, Moustapha Niasse qu’il avait présenté comme le “meilleurs des candidats”. Aujourd’hui encore, le concerné continue de nier cette condamnation qui est pourtant bel et bien effective. Un petit tour sur le site de nos confrères Le Figaro permet d’ailleurs d’y voir plus clair.
“L’homme politique et avocat sénégalais El Hadji Diouf a été condamné aujourd’hui par le tribunal correctionnel de Paris à six mois de prison avec sursis pour avoir agressé sexuellement une jeune femme majeure, à Paris en mars 2012”, avaient notamment écrit nos confrères, dans un article mis en ligne le 14 novembre 2012 à 19 heures 33 minutes heure de Paris. Toujours selon Le Figaro, le parquet avait à l’époque requis dix mois avec sursis au cours de cette audience tenue “à huit clos devant la 10e chambre du tribunal correctionnel”.
Mieux, poursuivaient Le Figaro, Me El Hadj Diouf n’avait pas nié les faits. Il avait cependant évoqué le consentement de la “victime”. “Dans la procédure, il reconnaît les faits même s’il conteste, contre l’évidence, l’absence de consentement” de la jeune femme, a dit l’avocat de cette dernière, Me Thibault de Montbrial, qui n’a pas souhaité évoquer davantage les faits. Mais “devant des tiers et dans la presse, il invoque un prétendu complot” quant à l’exploitation de cette affaire, avait ajouté l’avocat, cité par nos confrères du Figaro.
A la fin des débats, Me El Hadj Diouf n’avait pas souhaité s’exprimer devant la presse. Son avocat non plus.