Comme à son habitude, Pape Diop a rendu visite ce jeudi 16 juillet 2015 à la famille de Sokhna Maïmouna Mbacké Bintou Khadim Rassoul pour les besoins de la nuit du Laylatul Qadr. Occasion saisie par le patron de Bokk Gis-Gis pour se « constituer avocat défenseur des journalistes », suite à l’arrestation de trois des leurs pour diffusion d’informations confidentielles. Pour lui, il s’agit d’une politique d’intimidation. Il a aussi déploré la réforme du règlement intérieur et le fait que le Gouvernement ait confié le Pudc au Pnud .
Pape Diop sur la santé politique de son parti à Mbacké
Notre parti se porte très bien dans ce département. Je pense qu’au sortir des élections de 2017, si élection il y aura, on va apprécier la situation du parti. Je pense que l’implantation a été effective dans tout le département, dans toutes les communes rurales qui composent le département. Je pense que le parti est bien représenté. Au plan national, tout va très bien. En politique, c’est le rassemblement qui paie. Nous travaillons pour la réunification de la famille libérale d’abord et ensuite pour cet élargissement des bases de l’opposition. Ce, pour nous donner toutes les chances de pouvoir gagner l’élection présidentielle de 2017 et les élections législatives de la même année. Nous y travaillons en privé ou en public.
Arrestation de journalistes
La lecture que j’en fais, c’est que les ruptures qui avaient été annoncées par l’actuel régime n’ont pas eu lieu. Tout le monde s’attendait à des ruptures pour que pareilles situations ne se renouvellent plus. Mais on assiste à la même situation. Chaque fois, il y a des interpellations de journalistes pour des propos tenus ou des informations données. Je crois que cela doit être dépassé. La liberté de presse est une chose hautement acquise par les luttes démocratiques. C’est pourquoi, nous hommes politiques, nous devons chaque fois nous rappeler des propos tenus antérieurement quand nous étions dans d’autres positions pour ne pas, une fois au pouvoir, changer complètement le fusil d’épaule. Nous demandons leur libération comme tout le monde. C’est une sorte d’intimidation! Je crois que nous devons apprendre à laisser les journalistes faire leur travail. Nous avons une presse mature aussi responsable que nous. Je ne vois pas de manquement majeur qui soit en mesure nous conduire à cette situation.
Réforme du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale
Tous les régimes ont par le passé tout fait pour essayer d’avoir le maximum de groupes parlementaires à l’assemblée nationale. D’ailleurs, c’est ce qui avait conduit le Président Wade à baisser le nombre de députés parce qu’au début c’était le dixième. En 2001, je crois, nous avions modifié le règlement intérieur de l’Assemblée pour porter le nombre à 10. Depuis 78 le parlement a toujours fonctionné avec au moins deux groupes parlementaires. C’est une situation inédite que nous sommes en train de vivre, parce que nous pouvons nous retrouver demain avec une assemblée à un groupe parlementaire. Il y a une disposition beaucoup plus vicieuse. C’est celle qui interdit à un député membre d’un groupe de pouvoir intégrer un nouveau pouvoir. C’est antidémocratique! C’est entraver la liberté du parlementaire. Je crois que nous sommes en train d’assister à un grand recul démocratique dans notre pays. Nous remarquons que le régime actuel est toujours en recul par rapport à tout ce qui fait au Sénégal.
Procès Habré
Je suis contre l’impunité. Mais également, je ne suis pas d’accord pour que le Président Habré soit jugé ici dans notre pays. Pour la bonne et simple raison que c’est du simple vouloir des occidentaux que le Président a été arrêté et mis devant la justice. Ce diktat doit être quelque chose qui doit être dépassé par les dirigeants africains. Nous ne devons plus être les porte-parole de l’occident. Peut-être que le Président Habré a fauté par le passé. C’est possible! Mais je ne suis pas d’accord avec ce procès, sur le fait ce soit les Ong occidentales et les encagoulés qui ont conduit à cette situation que nous sommes de train de vivre.
Pudc
C’est par manque de confiance à l’administration Sénégalaise. C’est tout ! Si on décèle qu'au niveau de l’administration, il y a une quelconque incompétence, on doit corriger. Prendre un tel programme aussi important pour notre pays et le confier à une organisation internationale, c’est un discrédit de notre administration.
Pape Diop sur la santé politique de son parti à Mbacké
Notre parti se porte très bien dans ce département. Je pense qu’au sortir des élections de 2017, si élection il y aura, on va apprécier la situation du parti. Je pense que l’implantation a été effective dans tout le département, dans toutes les communes rurales qui composent le département. Je pense que le parti est bien représenté. Au plan national, tout va très bien. En politique, c’est le rassemblement qui paie. Nous travaillons pour la réunification de la famille libérale d’abord et ensuite pour cet élargissement des bases de l’opposition. Ce, pour nous donner toutes les chances de pouvoir gagner l’élection présidentielle de 2017 et les élections législatives de la même année. Nous y travaillons en privé ou en public.
Arrestation de journalistes
La lecture que j’en fais, c’est que les ruptures qui avaient été annoncées par l’actuel régime n’ont pas eu lieu. Tout le monde s’attendait à des ruptures pour que pareilles situations ne se renouvellent plus. Mais on assiste à la même situation. Chaque fois, il y a des interpellations de journalistes pour des propos tenus ou des informations données. Je crois que cela doit être dépassé. La liberté de presse est une chose hautement acquise par les luttes démocratiques. C’est pourquoi, nous hommes politiques, nous devons chaque fois nous rappeler des propos tenus antérieurement quand nous étions dans d’autres positions pour ne pas, une fois au pouvoir, changer complètement le fusil d’épaule. Nous demandons leur libération comme tout le monde. C’est une sorte d’intimidation! Je crois que nous devons apprendre à laisser les journalistes faire leur travail. Nous avons une presse mature aussi responsable que nous. Je ne vois pas de manquement majeur qui soit en mesure nous conduire à cette situation.
Réforme du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale
Tous les régimes ont par le passé tout fait pour essayer d’avoir le maximum de groupes parlementaires à l’assemblée nationale. D’ailleurs, c’est ce qui avait conduit le Président Wade à baisser le nombre de députés parce qu’au début c’était le dixième. En 2001, je crois, nous avions modifié le règlement intérieur de l’Assemblée pour porter le nombre à 10. Depuis 78 le parlement a toujours fonctionné avec au moins deux groupes parlementaires. C’est une situation inédite que nous sommes en train de vivre, parce que nous pouvons nous retrouver demain avec une assemblée à un groupe parlementaire. Il y a une disposition beaucoup plus vicieuse. C’est celle qui interdit à un député membre d’un groupe de pouvoir intégrer un nouveau pouvoir. C’est antidémocratique! C’est entraver la liberté du parlementaire. Je crois que nous sommes en train d’assister à un grand recul démocratique dans notre pays. Nous remarquons que le régime actuel est toujours en recul par rapport à tout ce qui fait au Sénégal.
Procès Habré
Je suis contre l’impunité. Mais également, je ne suis pas d’accord pour que le Président Habré soit jugé ici dans notre pays. Pour la bonne et simple raison que c’est du simple vouloir des occidentaux que le Président a été arrêté et mis devant la justice. Ce diktat doit être quelque chose qui doit être dépassé par les dirigeants africains. Nous ne devons plus être les porte-parole de l’occident. Peut-être que le Président Habré a fauté par le passé. C’est possible! Mais je ne suis pas d’accord avec ce procès, sur le fait ce soit les Ong occidentales et les encagoulés qui ont conduit à cette situation que nous sommes de train de vivre.
Pudc
C’est par manque de confiance à l’administration Sénégalaise. C’est tout ! Si on décèle qu'au niveau de l’administration, il y a une quelconque incompétence, on doit corriger. Prendre un tel programme aussi important pour notre pays et le confier à une organisation internationale, c’est un discrédit de notre administration.
