C’est dans une salle archicomble composée de membres de sa famille, d’amis, de sympathisants et de grandes personnalités de la classe politique de l’opposition, mais aussi de la mouvance présidentielle que le député Thierno Bocoum a présentée, hier, à la Librairie l’Harmattan, son premier livre. Intitulé « un père à l’assaut de la douleur », cet ouvrage retrace la façon atroce dont son deuxième enfant, Vieux Barky, a perdu la vie, mais aussi les moments de douleur intense qu’il a choisis de partager avec tous les parents qui pourraient se retrouver dans la même situation que lui. Mais il lui a fallu plusieurs mois pour pouvoir cicatriser la douleur afin de pouvoir partager les moments extrêmement durs qu’il a vécus après cette perte. « Aujourd’hui, j’ai quitté mon statut d’auteur pour être un lecteur », a-t-il laissé entendre, avant de poursuivre : «le but de ce livre, c’était de partager mon expérience avec les parents, parce qu’il faut le dire, le drame peut venir à tout moment et j’ai vécu une expérience intense que j’ai voulu partager pour prémunir ces parents de souffrir pendant des années sur des questions comme cela ». « Si on n’apprend pas à faire le deuil, on risque de succomber et de vivre cela durant toute notre vie, c’est pour cela que j’ai dans ce livre, essayé de donner des recommandations aux parents pour que dans pareilles situations, qu’ils aient un certain comportement et qu’ils essaient de dépasser cette tragédie ».
« Ce qui est terrible, c’est la manière dont mon fils est parti », a-t-il lancé. Chose confirmée par le ministre de la Culture M. Mbagnick Ndiaye qui soutient avoir du mal à terminer le livre. « J’ai eu de la peine à le lire et à le terminer. C’est une épreuve très difficile. Quand on parcourt le livre, de la première à la dernière page, on sait l’épreuve terrible que lui et sa femme ont eu à vivre », raconte Mbagnik Ndiaye.
Mariama Kobar Saleh (Leral)
« Ce qui est terrible, c’est la manière dont mon fils est parti », a-t-il lancé. Chose confirmée par le ministre de la Culture M. Mbagnick Ndiaye qui soutient avoir du mal à terminer le livre. « J’ai eu de la peine à le lire et à le terminer. C’est une épreuve très difficile. Quand on parcourt le livre, de la première à la dernière page, on sait l’épreuve terrible que lui et sa femme ont eu à vivre », raconte Mbagnik Ndiaye.
Mariama Kobar Saleh (Leral)