Le responsable de l’Apr de Niakhar et membre fondateur de l’Apr, Omar Diouf, n’est pas du tout d’accord sur la manière dont marche le parti. « Depuis 2008, je suis membre de l’Apr. J’ai toujours cru en Macky Sall. C’est pourquoi son accession au pouvoir ne m’a pas surpris. Je m’y attendais, mais depuis lors, je n’ai pu le voir. Je lui ai adressé 3 lettres qui sont restées sans suite. Lors des dernières élections, j’étais le mandataire du parti à Niakhar, dans le cadre Benno Bokk Yakaar. Mais, ils ont choisi un autre candidat qui est devenu maire. Aujourd’hui, il a adhéré à l’Apr. Je me suis présenté contre lui et il ne m’a gagné qu’au 3ème tour en me devançant d’une seule voix ». Fait-il savoir à nos confrères du Populaire. Et de M. Diouf poursuivre : « Macky Sall doit penser à ses compagnons de la première heure. Ceux qui l’ont accompagné jusqu’à ce qu’il ait eu 26% au premier tour sont, aujourd’hui, laissés en rade. Il est temps que Macky Sall réhabilite ses compagnons de la première heure et leur donne les moyens ce faire de la politique ».
Ainsi, pour remédier aux frustrations des militants de la première heure, le responsable de l’Apr demande à son directeur de cabinet d’organiser des rencontres : « Le cabinet politique du Président ne marche pas. Mahmoud Saleh ne joue pas véritablement son rôle. On ne peut pas être nommé à ce poste stratégique et rester à Dakar. Il doit aller parler aux frustrés et chercher de nouveaux militants. Le Président ne peut pas être partout. Il y a beaucoup de frustrations dans le parti et il faut remédier à cela ».
Ainsi, pour remédier aux frustrations des militants de la première heure, le responsable de l’Apr demande à son directeur de cabinet d’organiser des rencontres : « Le cabinet politique du Président ne marche pas. Mahmoud Saleh ne joue pas véritablement son rôle. On ne peut pas être nommé à ce poste stratégique et rester à Dakar. Il doit aller parler aux frustrés et chercher de nouveaux militants. Le Président ne peut pas être partout. Il y a beaucoup de frustrations dans le parti et il faut remédier à cela ».