Recadré par ses collègues de l'Union des magistrats du Sénégal (Ums) qui n’ont pas goûté à son entrée politique, Oumar Boun Khatab Sylla réplique à ses détracteurs : "Je vais aborder ce sujet une fois pour de bon. Je veux que tout le monde m’écoute. Car, à partir d’aujourd’hui, je ne parlerai plus de cette affaire. Ce que nous faisons, nous l’assumons pleinement, dans la mesure où la vérité, le savoir, le droit sont avec nous. Je n’ai enfreint aucune loi. Ce choix (entrée en politique) que nous avons fait est basé sur le droit et la vérité. Nous avons mis en avant l’intérêt du pays. Je ne polémique pas, mais je tiens à préciser que si nous étions dans notre métier (magistrature), personne ne nous verrait sur le terrain politique". Des propos rapportés par L’Observateur.
Le Dg du Petit train Bleu, qui s’exprimait lors du lancement officiel de son mouvement "Valeurs" pour soutenir la réélection de Macky Sall, d’ajouter : "Je ne suis plus magistrat en activité depuis quatre ans ou plus. Je ne perçois plus le salaire de magistrat. Je ne porte plus de robe non plus et je ne vais plus au tribunal. J’ai été nommé conseiller juridique au ministère des infrastructures et mis au en position de détachement. Je n’ai pas violé les statuts et je vais l’assumer".
Pourtant, selon l’Ums, "l'article 14 du Code des magistrats dispose que les magistrats, même en position de détachement, n'ont pas le droit d'adhérer à un parti politique et toute manifestation politique leur est interdite".
Le Dg du Petit train Bleu, qui s’exprimait lors du lancement officiel de son mouvement "Valeurs" pour soutenir la réélection de Macky Sall, d’ajouter : "Je ne suis plus magistrat en activité depuis quatre ans ou plus. Je ne perçois plus le salaire de magistrat. Je ne porte plus de robe non plus et je ne vais plus au tribunal. J’ai été nommé conseiller juridique au ministère des infrastructures et mis au en position de détachement. Je n’ai pas violé les statuts et je vais l’assumer".
Pourtant, selon l’Ums, "l'article 14 du Code des magistrats dispose que les magistrats, même en position de détachement, n'ont pas le droit d'adhérer à un parti politique et toute manifestation politique leur est interdite".