Malheureusement en Afrique noire, surtout ici, sous nos tropiques, on a souvent l’impression que le prince, ses proches, sa famille, ses cousins, voisins, amis et courtisans viennent d’une autre planète au point de régner quasiment sans partage, aveuglés et déconnectés des réalités profondes, des cris de douleur, des entailles béantes, de la misère, de l’injustice et de l’extrême pauvreté de leur peuple. Il est difficile d’expliquer à un citoyen sénégalais normal qui perçoit à peine le SMIG de 33.456F CFA comme salaire que les ministres, les directeurs généraux, les PCA, les Conseillers spéciaux, les conseillers généraux, etc., gagnent entre 70 et 150 fois son salaire à lui.
Or, ailleurs, dans les grandes nations, dans les pays respectueux des libertés, de la bonne gouvernance, de la transparence de la gestions des finances publiques, dans les pays les plus riches de la planète, un tel écart de salaire entre l’échelle la plus basse et l’échelle la plus élevée entraînerait tout simplement d’abord une révolte, puis une révolution si les populations, croupissant dans la misère la plus exécrable, se sentent humiliées, grugées et volées par les décideurs publics, les gouvernants arrogants et vaniteux qui n’ont jamais pu rien gagner dans leur vie, qui n’ont jamais rien fait dans leur vie que de s’enrichir par la politique.
Comme en tout système où on ne fait qu’applaudir les premiers des derniers, on n’encense que les voleurs et ceux qui, de par leur fonction publique, deviennent multimillionnaires, voire multimilliardaires, sans pouvoir justifier les ressources de plus et le train de vie dont ils disposent ; ce système qui ne dure ni dans le temps, ni dans l’espace, se montre corrompu et va ériger l’impunité en système de gestion et de management, en règle de gouvernance de la république. Nous ne cesserons jamais de rendre hommage à un homme d’Etat de la trempe du Président des Etats-Unis d’Amérique, qui s’inspirant de l’exemple et du parcours de son pays dit ceci : « L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais d’institutions fortes et crédibles. Mettez la pression sur ceux qui vous gouvernent, demandez-leur des comptes ». Nous pensons et croyons que c’est aux sénégalais, avant tout, de décider de la trajectoire et du destin de leur pays, de leur histoire et de leur peuple.
L’expérience nous enseigne que l’on peut être hyper diplômé, sortir des plus prestigieuses écoles de Droit, de Médecine, d’Architecture, de Sciences Economiques, de Business School, d’Histoire, de Polytechnique, de la London School, de Harvard et être incapable et indigne de porter l’intérêt général, de gouverner et de gérer un pays. Après tout, Napoléon Bonaparte, n’a quasiment jamais mis les pieds à l’école. Pourtant, il est certainement le plus grand empereur, avec Alexandre le Grand, que l’Europe n’ait jamais eu. Quel gâchis ! Avoir exercé dans les plus grands cabinets d’expertise, dans les institutions financières les plus prestigieuses de la planète et on devenir un ministre, PCA ou DG voleur, tricheur, incapable de traduire en actes concrets, au bénéfice de son peuple, en majorité inculte et analphabète, ces sommes de Curriculum Vitae et d’expertises cumulées aussi bien ici qu’en d’autres parties du Monde.
Quant au cas du Sénégal, honnêteté intellectuelle oblige, le chemin est encore long, très long, parce qu’il ne peut y avoir de développement et de progrès si les mentalités, le niveau d’éducation et de culture de nos populations ne sont pas pointus et avancés. Quand, critiquant une situation, mauvaise et avariée, on a le courage de vous rétorquer de face, ceci : « Ici, c’est le Sénégal. Ce n’est pas la France ou les Etats-Unis où vous avez vécu », on ne peut qu’avoir honte d’entendre cela de la bouche même de certaines personnes, issues de ce même peuple. Soyez le meilleur, tirez la société vers le haut, sans quoi les compromissions, les médiocres et la corruption vous tireront vers le bas.
Au Sénégal, le réel problème, c’est que la pauvreté et la misère de nos peuples, la pression sociale, sont tellement fortes que ceux qui sont appelés à occuper des fonctions publiques se croient obligés de s’enrichir et d’enrichir vite leur entourage et leurs proches, vidant les finances publiques, ruinant les espoirs et le capital confiance que ce peuple a placé en eux.
Sans état d’âme, quels que soient nos liens affectifs avec un élu, il faut que nous comprenions que l’intérêt général, le sacrifice au service de nos peuples passent avant tout.
Que ceux qui ont envie d’être des supers riches, d’accumuler des millions, sachent que l’Administration Publique n’est pas un milieu d’affaires, un centre de la mafia. Ils peuvent démissionner, créer des entreprises, se lancer dans la compétition, réussir et devenir aussi riches qu’ils le voudraient. Personne ne crierait au scandale. Malheureusement, ils occupent les plus hautes fonctions de l’Etat. Parallèlement, ils sont Hommes d’Affaires, se distribuent et confisquent les marchés publics. Il y a corruption, délits d’initié, conflits de compétence.
M’entretenant récemment avec des amis occidentaux, dégoûtés par cette gestion cavalière, la lenteur dans le traitement des dossiers, le fait qu’on attende d’abord que vous donniez des dessous de table avant d’être pris en compte, ces amis expatriés dirent ceci : « Monsieur le Président Macky SALL est un Homme extrêmement compétent et rigoureux. Mais, il n’a ni les hommes, ni les femmes à la hauteur de ses ambitions pour son pays. Seuls quelques-uns tirent leur épingle du jeu. Dans ce pays, il faut que la justice frappe fort, que la loi soit appliquée avec équité et rigueur pour l’exemple afin que l’impunité prenne fin. Sinon,…».
Nous exigeons la reddition des comptes, que ceux qui ont pillé nos maigres ressources remboursent ou croupissent en taule à jamais. A bas les gangsters au BOUBOU BLANC !
Patrice SANE, militant APR
Or, ailleurs, dans les grandes nations, dans les pays respectueux des libertés, de la bonne gouvernance, de la transparence de la gestions des finances publiques, dans les pays les plus riches de la planète, un tel écart de salaire entre l’échelle la plus basse et l’échelle la plus élevée entraînerait tout simplement d’abord une révolte, puis une révolution si les populations, croupissant dans la misère la plus exécrable, se sentent humiliées, grugées et volées par les décideurs publics, les gouvernants arrogants et vaniteux qui n’ont jamais pu rien gagner dans leur vie, qui n’ont jamais rien fait dans leur vie que de s’enrichir par la politique.
Comme en tout système où on ne fait qu’applaudir les premiers des derniers, on n’encense que les voleurs et ceux qui, de par leur fonction publique, deviennent multimillionnaires, voire multimilliardaires, sans pouvoir justifier les ressources de plus et le train de vie dont ils disposent ; ce système qui ne dure ni dans le temps, ni dans l’espace, se montre corrompu et va ériger l’impunité en système de gestion et de management, en règle de gouvernance de la république. Nous ne cesserons jamais de rendre hommage à un homme d’Etat de la trempe du Président des Etats-Unis d’Amérique, qui s’inspirant de l’exemple et du parcours de son pays dit ceci : « L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais d’institutions fortes et crédibles. Mettez la pression sur ceux qui vous gouvernent, demandez-leur des comptes ». Nous pensons et croyons que c’est aux sénégalais, avant tout, de décider de la trajectoire et du destin de leur pays, de leur histoire et de leur peuple.
L’expérience nous enseigne que l’on peut être hyper diplômé, sortir des plus prestigieuses écoles de Droit, de Médecine, d’Architecture, de Sciences Economiques, de Business School, d’Histoire, de Polytechnique, de la London School, de Harvard et être incapable et indigne de porter l’intérêt général, de gouverner et de gérer un pays. Après tout, Napoléon Bonaparte, n’a quasiment jamais mis les pieds à l’école. Pourtant, il est certainement le plus grand empereur, avec Alexandre le Grand, que l’Europe n’ait jamais eu. Quel gâchis ! Avoir exercé dans les plus grands cabinets d’expertise, dans les institutions financières les plus prestigieuses de la planète et on devenir un ministre, PCA ou DG voleur, tricheur, incapable de traduire en actes concrets, au bénéfice de son peuple, en majorité inculte et analphabète, ces sommes de Curriculum Vitae et d’expertises cumulées aussi bien ici qu’en d’autres parties du Monde.
Quant au cas du Sénégal, honnêteté intellectuelle oblige, le chemin est encore long, très long, parce qu’il ne peut y avoir de développement et de progrès si les mentalités, le niveau d’éducation et de culture de nos populations ne sont pas pointus et avancés. Quand, critiquant une situation, mauvaise et avariée, on a le courage de vous rétorquer de face, ceci : « Ici, c’est le Sénégal. Ce n’est pas la France ou les Etats-Unis où vous avez vécu », on ne peut qu’avoir honte d’entendre cela de la bouche même de certaines personnes, issues de ce même peuple. Soyez le meilleur, tirez la société vers le haut, sans quoi les compromissions, les médiocres et la corruption vous tireront vers le bas.
Au Sénégal, le réel problème, c’est que la pauvreté et la misère de nos peuples, la pression sociale, sont tellement fortes que ceux qui sont appelés à occuper des fonctions publiques se croient obligés de s’enrichir et d’enrichir vite leur entourage et leurs proches, vidant les finances publiques, ruinant les espoirs et le capital confiance que ce peuple a placé en eux.
Sans état d’âme, quels que soient nos liens affectifs avec un élu, il faut que nous comprenions que l’intérêt général, le sacrifice au service de nos peuples passent avant tout.
Que ceux qui ont envie d’être des supers riches, d’accumuler des millions, sachent que l’Administration Publique n’est pas un milieu d’affaires, un centre de la mafia. Ils peuvent démissionner, créer des entreprises, se lancer dans la compétition, réussir et devenir aussi riches qu’ils le voudraient. Personne ne crierait au scandale. Malheureusement, ils occupent les plus hautes fonctions de l’Etat. Parallèlement, ils sont Hommes d’Affaires, se distribuent et confisquent les marchés publics. Il y a corruption, délits d’initié, conflits de compétence.
M’entretenant récemment avec des amis occidentaux, dégoûtés par cette gestion cavalière, la lenteur dans le traitement des dossiers, le fait qu’on attende d’abord que vous donniez des dessous de table avant d’être pris en compte, ces amis expatriés dirent ceci : « Monsieur le Président Macky SALL est un Homme extrêmement compétent et rigoureux. Mais, il n’a ni les hommes, ni les femmes à la hauteur de ses ambitions pour son pays. Seuls quelques-uns tirent leur épingle du jeu. Dans ce pays, il faut que la justice frappe fort, que la loi soit appliquée avec équité et rigueur pour l’exemple afin que l’impunité prenne fin. Sinon,…».
Nous exigeons la reddition des comptes, que ceux qui ont pillé nos maigres ressources remboursent ou croupissent en taule à jamais. A bas les gangsters au BOUBOU BLANC !
Patrice SANE, militant APR