A Ouakam, on note une recrudescence des agressions. Les populations craignent pour leurs vies et sont souvent victimes d’agressions à la fin de grandes manifestations. Aujourd’hui, le phénomène est répandu un peu partout et les habitants de la Cité El Hadj Malick Sy de Ouakam et Mamelle Extension 2, ne dorment plus du sommeil du juste à cause de ce phénomène, qui perturbe la quiétude d’honnêtes citoyens.
Alors qu’elle n’est souvent perturbée que par le bruit des moteurs des voitures qui y passent, la Cité El Hadj Malick Sy de Ouakam et Mamelle Extension 2 est actuellement secouée par une série d’agressions. Les habitants sont montés au créneau pour dénoncer ce calvaire que ces agresseurs sont en train de leur faire vivre, en n’hésitant pas à commettre leur forfait même en plein jour.
La goutte d’eau qui a fait déborder le vase, est l’agression dont a été victime Astou Sall, l’une des porte-parole du collectif regroupant les habitants de cette cité. Et cette dernière de revenir sur cet épisode de sa vie qu’elle a pu négocier pour se tirer d’affaire. «Il y a eu beaucoup de cas d’agression et de vol surtout. Même moi j’ai été victime d’agression, là récemment. On a voulu me voler mon sac dans ma voiture», renseigne Astou Sall.
«Si elle ne s’était pas accrochée à son sac pour résister à son agresseur, ameutant le voisinage par ses cris, celui-ci aurait réussi à commettre son forfait. Mais fort heureusement, il a pris sa jambe à son cou. Mais les choses auraient pu se passer de la pire manière pour cette femme», appuie Momar Guèye, un autre membre du collectif des habitants de la Cité El Hadj Malick Sy de Ouakam et Mamelle Extension 2.
En plus des agressions, les habitants de cette localité disent être victimes, dans leurs maisons en «pleine journée», de vols de portables et d’argent. Diagnostiquant le «grand banditisme» qui sévit dans leur cité, «censée être une cité résidentielle», les résidents de ladite cité pointent du doigt des occupations anarchiques notées au sein de leur quartier.
«Il y a des installations anarchiques, nous sommes infiltrés. Depuis près de 3 ans, nous sommes victimes d’agressions», souligne Momar Guèye, notable dans le quartier. «Vous le voyez derrière, on a des occupations illégales de terrains qui ne sont ni construits ni vendus par leurs propriétaires, et qui les sous-louent à des personnes, ce qui crée beaucoup de problèmes dans ce quartier, des nuisances sonores. On sait que quand il y a des bidonvilles dans les quartiers, en général, ça crée toujours des problèmes. Parce qu’on ne connaît pas les gens qui habitent ici», se plaint Astou Sall, pour mieux étayer la position de Momar Guèye.
Les habitants de la Cité El Hadj Malick Sy de Ouakam et Mamelle Extension 2 sont décidés d’aller en croisade contre ces phénomènes, qui gangrènent leur quartier. C’est ce qui explique qu’ils se soient constitués en collectif depuis 2021, mais ne manquent pas tout de même de déplorer les efforts restés vains jusque-là , pour juguler les agressions et les cas de vol notés dans leur quartier.
«On est fatigués parce qu’on a fait toutes les procédures qu’on devait faire. La gendarmerie est au courant, la mairie est au courant, la sous-préfecture est au courant. On a un rapport du Service d’hygiène qui date de décembre 2021. Et depuis, il n’y a rien qui se passe. On voudrait que les choses changent parce que, nous, on ne peut pas faire la loi. C’est aux autorités de la faire. Donc, on aimerait que les autorités s’occupent de ce problème pour le régler. Parce que ce sont des problèmes qui ne peuvent pas perdurer et on vit ici avec nos familles, nos enfants. Le matin, on sort avec la peur au ventre, ça ne peut plus continuer», soutient Astou Sall
lequotidien.sn
Alors qu’elle n’est souvent perturbée que par le bruit des moteurs des voitures qui y passent, la Cité El Hadj Malick Sy de Ouakam et Mamelle Extension 2 est actuellement secouée par une série d’agressions. Les habitants sont montés au créneau pour dénoncer ce calvaire que ces agresseurs sont en train de leur faire vivre, en n’hésitant pas à commettre leur forfait même en plein jour.
La goutte d’eau qui a fait déborder le vase, est l’agression dont a été victime Astou Sall, l’une des porte-parole du collectif regroupant les habitants de cette cité. Et cette dernière de revenir sur cet épisode de sa vie qu’elle a pu négocier pour se tirer d’affaire. «Il y a eu beaucoup de cas d’agression et de vol surtout. Même moi j’ai été victime d’agression, là récemment. On a voulu me voler mon sac dans ma voiture», renseigne Astou Sall.
«Si elle ne s’était pas accrochée à son sac pour résister à son agresseur, ameutant le voisinage par ses cris, celui-ci aurait réussi à commettre son forfait. Mais fort heureusement, il a pris sa jambe à son cou. Mais les choses auraient pu se passer de la pire manière pour cette femme», appuie Momar Guèye, un autre membre du collectif des habitants de la Cité El Hadj Malick Sy de Ouakam et Mamelle Extension 2.
En plus des agressions, les habitants de cette localité disent être victimes, dans leurs maisons en «pleine journée», de vols de portables et d’argent. Diagnostiquant le «grand banditisme» qui sévit dans leur cité, «censée être une cité résidentielle», les résidents de ladite cité pointent du doigt des occupations anarchiques notées au sein de leur quartier.
«Il y a des installations anarchiques, nous sommes infiltrés. Depuis près de 3 ans, nous sommes victimes d’agressions», souligne Momar Guèye, notable dans le quartier. «Vous le voyez derrière, on a des occupations illégales de terrains qui ne sont ni construits ni vendus par leurs propriétaires, et qui les sous-louent à des personnes, ce qui crée beaucoup de problèmes dans ce quartier, des nuisances sonores. On sait que quand il y a des bidonvilles dans les quartiers, en général, ça crée toujours des problèmes. Parce qu’on ne connaît pas les gens qui habitent ici», se plaint Astou Sall, pour mieux étayer la position de Momar Guèye.
Les habitants de la Cité El Hadj Malick Sy de Ouakam et Mamelle Extension 2 sont décidés d’aller en croisade contre ces phénomènes, qui gangrènent leur quartier. C’est ce qui explique qu’ils se soient constitués en collectif depuis 2021, mais ne manquent pas tout de même de déplorer les efforts restés vains jusque-là , pour juguler les agressions et les cas de vol notés dans leur quartier.
«On est fatigués parce qu’on a fait toutes les procédures qu’on devait faire. La gendarmerie est au courant, la mairie est au courant, la sous-préfecture est au courant. On a un rapport du Service d’hygiène qui date de décembre 2021. Et depuis, il n’y a rien qui se passe. On voudrait que les choses changent parce que, nous, on ne peut pas faire la loi. C’est aux autorités de la faire. Donc, on aimerait que les autorités s’occupent de ce problème pour le régler. Parce que ce sont des problèmes qui ne peuvent pas perdurer et on vit ici avec nos familles, nos enfants. Le matin, on sort avec la peur au ventre, ça ne peut plus continuer», soutient Astou Sall
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