Les prévenus R. Silma, B. Ngom, F. Diop et S. Mangara ont comparu, hier, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar pour les faits d’outrage publics à la pudeur et trouble à l’ordre public.
Tous des supporters de l’Asc Deggo de Yeumbeul, ces jeunes, dans le cadre de la recherche de fonds pour préparer la finale de leur équipe, avaient organisé, sans autorisation une soirée de ‘‘Leumbeul’’ au Centre polyvalent de cette banlieue dakaroise. Et, c’est l’extravagance qui était exigée chez les filles pour prendre part à la manifestation. Il fallait donc porter une courte robe ou, à défaut, une culotte qui met en exergue les rondeurs.
A l’intérieur de la salle, l’ambiance était au summum et les jeunes, filles comme garçons, rivalisaient d’ardeur, de danses obscènes. Alertés, les éléments de la police ont fait une descente sur les lieux pour vérification. Mais, l’accès dans la salle leur a été interdit par les jeunes qui, en groupes, ont commencé par leur lancer des pierres. Et, l’un des policiers a fait un tir de sommation pour se tirer d’affaire avant de se blesser tout seul.
A la barre, les prévenus ont nié les faits en soutenant que la soirée était déjà terminée quand les policiers sont arrivés sur les lieux. Mieux, ils ont indiqué que ce n’était pas une soirée de ‘‘Leumbeul’’, mais plutôt une soirée dansante. Toutefois, ils ont reconnu qu’ils n’avaient pas d’autorisation.
Le maître des poursuites a requis l’application de la loi. Les avocats de la défense ont plaidé la relaxe car, disent-ils, il n’y a pas suffisamment d’éléments pour entrer en voie de condamnation. Ils ont eu gain de cause d’autant que le juge, en rendant sa sentence, a relaxé les prévenus au bénéfice du doute.
Tous des supporters de l’Asc Deggo de Yeumbeul, ces jeunes, dans le cadre de la recherche de fonds pour préparer la finale de leur équipe, avaient organisé, sans autorisation une soirée de ‘‘Leumbeul’’ au Centre polyvalent de cette banlieue dakaroise. Et, c’est l’extravagance qui était exigée chez les filles pour prendre part à la manifestation. Il fallait donc porter une courte robe ou, à défaut, une culotte qui met en exergue les rondeurs.
A l’intérieur de la salle, l’ambiance était au summum et les jeunes, filles comme garçons, rivalisaient d’ardeur, de danses obscènes. Alertés, les éléments de la police ont fait une descente sur les lieux pour vérification. Mais, l’accès dans la salle leur a été interdit par les jeunes qui, en groupes, ont commencé par leur lancer des pierres. Et, l’un des policiers a fait un tir de sommation pour se tirer d’affaire avant de se blesser tout seul.
A la barre, les prévenus ont nié les faits en soutenant que la soirée était déjà terminée quand les policiers sont arrivés sur les lieux. Mieux, ils ont indiqué que ce n’était pas une soirée de ‘‘Leumbeul’’, mais plutôt une soirée dansante. Toutefois, ils ont reconnu qu’ils n’avaient pas d’autorisation.
Le maître des poursuites a requis l’application de la loi. Les avocats de la défense ont plaidé la relaxe car, disent-ils, il n’y a pas suffisamment d’éléments pour entrer en voie de condamnation. Ils ont eu gain de cause d’autant que le juge, en rendant sa sentence, a relaxé les prévenus au bénéfice du doute.