Ça y est ! Amadou Bâ va jouir pleinement de son statut de chef de l’opposition acquis à la dernière Présidentielle. Il a, en effet, décidé de faire face au président Macky Sall et à l’APR. Le candidat de Benno Bokk Yaakaar à la dernière Présidentielle a scellé la rupture avec le président de l’Alliance pour la République (APR). Presqu’une semaine après la Tabaski du lundi passé, l’ancien Premier ministre a brisé le silence dans lequel il s’était emmuré.
Silence politique au sujet de son avenir politique, plutôt. C’est désormais clair, Amadou Bâ va se lancer dans la politique avec sa propre bannière. “ (...) Notre Nouvelle Responsabilité est de faire de l’espace politique un lieu apaisé, un cadre de confrontations d’idées, de définition de stratégies, de projets et de programmes dans l’unique but de construire une société équilibrée”, s’engage-il dans un communiqué rendu public le 22 juin dernier.
“Ensemble, nous construirons dans les toutes prochaines semaines, un nouveau cadre résolument porteur d'une nouvelle orientation et d’une nouvelle dynamique politiques”, annonce Amadou Bâ. Lui poursuit : “Notre conviction intime est qu’à présent, nous devons regarder résolument vers l’avenir dans la perspective de nous assigner une Nouvelle Responsabilité. Nous y sommes même condamnés, si nous ne voulons laisser aucune chance aux démons de la division et de la violence de nous mettre face à de nouveaux périls, alors que nous avons de réelles opportunités de réaliser notre émergence politique et économique”, explique Amadou Bâ.
L’option du candidat de Macky Sall à la dernière Présidentielle est donc sans équivoque. Bâ s’engage à mouiller le maillot dans la scène politique. Et il n'y a d'illusion à se faire : un nouveau parti politique est en gestation, voire à terme. Il esquisse même une sorte de feuille de route en affirmant dans le même communiqué que “notre responsabilité est de tout faire pour que ce qui est aujourd’hui perçu comme un idéal de bien commun passe d’un principe à une réalité dans la vie de chaque citoyen.
Pour y arriver le Sénégal doit offrir l’exemple d’un service public de qualité dans lequel la sécurité alimentaire, la santé, l’éducation, l’eau et l’électricité, l’emploi, le logement et le cadre de vie, la sécurité, la mobilité, la culture, la communication, l’environnement ne sont plus un luxe, mais des standards minimaux adossés aux droits imprescriptibles de chaque citoyen”. Amadou Bâ estime que “le peuple sénégalais est l’horizon absolu” de sa “conviction”, “la raison d’être de cette nouvelle responsabilité” qu’il porte “lourdement mais fièrement”. Il énonce une sorte de serment en déclarant que “le peuple est la principale richesse de la Nation. Il en est la chair et le sang. Il en est le souffle vital et l’énergie créatrice”.
Il ajoute : “Nous rendons grâce à ce peuple sénégalais souverain, source unique de toute légitimité. C’est sur le fond de cet idéal républicain et démocratique, porté par une nouvelle responsabilité, que nous défendons la République, ses principes et ses valeurs”. Projetant le regard plus loin, Amadou Bâ lance : “C’est à ce combat pour asseoir et conduire cette nouvelle responsabilité que nous invitons tous nos compatriotes d’ici et de la diaspora, tous nos amis et tous les cadres de notre pays. Je m'y engage, sans aucune concession possible, vous y engage également, en sachant pouvoir compter sur vous tous pour mener le combat”. Autant dire que le mystère qui entourait la volonté du candidat de Benno Bokk Yaakar s’est dissipé. Membre de l’APR jusque-là,
D'après le journakl Point Actu, Amadou Bâ rompt les amarres et fait face à son désormais ex-mentor Macky Sall. Les premiers indices sont apparus en janvier dernier. Macky Sall encore chef de l’Etat rentre d’un voyage officiel à Nouakchott, mais à l’accueil point de PM. Une situation qui amenait votre journal à écrire à sa une “Le clash?”. Ce n’était pas tout, car à la ziarra omarienne et à l’inauguration du BRT, les deux hommes n’avaient pas fait chemin ensemble. Juste après la Présidentielle et à son retour de l’Hexagone, ses partisans l’invitent au combat.
Bâ annonce une tournée à l’intérieur du pays et dans certains foyers religieux, l’APR le devance sur le terrain pour torpiller son projet. Il fallait compter avec les signaux émis par Abdou Latif Coulibaly, Oumar Sow, Cheikh Oumar Hanne et Cheikh Oumar Sy, partis en éclaireurs.
Silence politique au sujet de son avenir politique, plutôt. C’est désormais clair, Amadou Bâ va se lancer dans la politique avec sa propre bannière. “ (...) Notre Nouvelle Responsabilité est de faire de l’espace politique un lieu apaisé, un cadre de confrontations d’idées, de définition de stratégies, de projets et de programmes dans l’unique but de construire une société équilibrée”, s’engage-il dans un communiqué rendu public le 22 juin dernier.
“Ensemble, nous construirons dans les toutes prochaines semaines, un nouveau cadre résolument porteur d'une nouvelle orientation et d’une nouvelle dynamique politiques”, annonce Amadou Bâ. Lui poursuit : “Notre conviction intime est qu’à présent, nous devons regarder résolument vers l’avenir dans la perspective de nous assigner une Nouvelle Responsabilité. Nous y sommes même condamnés, si nous ne voulons laisser aucune chance aux démons de la division et de la violence de nous mettre face à de nouveaux périls, alors que nous avons de réelles opportunités de réaliser notre émergence politique et économique”, explique Amadou Bâ.
L’option du candidat de Macky Sall à la dernière Présidentielle est donc sans équivoque. Bâ s’engage à mouiller le maillot dans la scène politique. Et il n'y a d'illusion à se faire : un nouveau parti politique est en gestation, voire à terme. Il esquisse même une sorte de feuille de route en affirmant dans le même communiqué que “notre responsabilité est de tout faire pour que ce qui est aujourd’hui perçu comme un idéal de bien commun passe d’un principe à une réalité dans la vie de chaque citoyen.
Pour y arriver le Sénégal doit offrir l’exemple d’un service public de qualité dans lequel la sécurité alimentaire, la santé, l’éducation, l’eau et l’électricité, l’emploi, le logement et le cadre de vie, la sécurité, la mobilité, la culture, la communication, l’environnement ne sont plus un luxe, mais des standards minimaux adossés aux droits imprescriptibles de chaque citoyen”. Amadou Bâ estime que “le peuple sénégalais est l’horizon absolu” de sa “conviction”, “la raison d’être de cette nouvelle responsabilité” qu’il porte “lourdement mais fièrement”. Il énonce une sorte de serment en déclarant que “le peuple est la principale richesse de la Nation. Il en est la chair et le sang. Il en est le souffle vital et l’énergie créatrice”.
Il ajoute : “Nous rendons grâce à ce peuple sénégalais souverain, source unique de toute légitimité. C’est sur le fond de cet idéal républicain et démocratique, porté par une nouvelle responsabilité, que nous défendons la République, ses principes et ses valeurs”. Projetant le regard plus loin, Amadou Bâ lance : “C’est à ce combat pour asseoir et conduire cette nouvelle responsabilité que nous invitons tous nos compatriotes d’ici et de la diaspora, tous nos amis et tous les cadres de notre pays. Je m'y engage, sans aucune concession possible, vous y engage également, en sachant pouvoir compter sur vous tous pour mener le combat”. Autant dire que le mystère qui entourait la volonté du candidat de Benno Bokk Yaakar s’est dissipé. Membre de l’APR jusque-là,
D'après le journakl Point Actu, Amadou Bâ rompt les amarres et fait face à son désormais ex-mentor Macky Sall. Les premiers indices sont apparus en janvier dernier. Macky Sall encore chef de l’Etat rentre d’un voyage officiel à Nouakchott, mais à l’accueil point de PM. Une situation qui amenait votre journal à écrire à sa une “Le clash?”. Ce n’était pas tout, car à la ziarra omarienne et à l’inauguration du BRT, les deux hommes n’avaient pas fait chemin ensemble. Juste après la Présidentielle et à son retour de l’Hexagone, ses partisans l’invitent au combat.
Bâ annonce une tournée à l’intérieur du pays et dans certains foyers religieux, l’APR le devance sur le terrain pour torpiller son projet. Il fallait compter avec les signaux émis par Abdou Latif Coulibaly, Oumar Sow, Cheikh Oumar Hanne et Cheikh Oumar Sy, partis en éclaireurs.