«Le mercredi, 5 personnes avaient été arrêtées. Les 4 ont finalement été libérées, mais l’une d’elles est toujours en détention », a rappelé la mandataire de la population Diop Ndour Ndiaye. Les Dougarois, qui ne voulaient se faire surprendre pour une 2ème fois de suite, avaient barré les principales voies d’accès au village par des troncs d’arbre, pneus et autres.
La détermination des hommes de tenue pour accéder au village s’est avérée cependant plus importante. La marche pacifique initiée en début de matinée par des élèves habitant le village n’a pas prospéré. Ils n’ont pas fait 300 m avant de se voir disperser à coup de grandes lacrymogènes, malgré la présence au sein du groupe de potaches du maire de commune Mamadou Moulaye Guèye, venu se solidariser d’avec ses administrés.
La riposte à coup de pierres des élèves, renforcés par d’autres jeunes, a envenimé la situation. «Là où nous sommes, nous n’allons pas demander à la population de faire marche arrière. Nous sommes en position de guerre. Et dans ce cas, nous ferons la guerre avec la population parce qu’ils sont dans leur droit», a asséné Diop Ndour Ndiaye.
«Nous réclamons à Peacock 72 ha sur lesquels il a construit et où il reste à peu près 20 à 25 ha qu’il est en train de vouloir terrasser, alors que ce sont des habitants qui sont là pendant plus de 100 ans. Il y a des cimetières de plus de 40 ans sur le site ; donc ils ne peuvent pas démolir tout cela et nous ne l’acceptons pas», a-t-elle dit revenant sur le contentieux opposant les populations à la société immobilière marocaine.
«Tout ce qu’on demande, c’est qu’on libère les enfants qui sont détenus au niveau de la gendarmerie, que Peacock fasse marche arrière et que la gendarmerie quitte le site», a-t-elle listé comme doléances des Dougarois.
Diop Ndour n’a pas manqué de charger le préfet de Rufisque qui, selon elle, n’applique pas les directives du ministre de l’Intérieur. «Le ministre de l’Intérieur ne peut pas demander au préfet de Rufisque de faire une médiation entre la population et Peacock et que rien ne soit fait en ce sens depuis ce moment», s’est-elle indignée, affirmant que l’opération de démolition en cours à Dougar ne peut se faire sans l’approbation du préfet.
«La Dscos n’ose pas arriver dans un département, y faire des démolitions sans pour autant que le préfet ne soit au courant», a posé la mandataire.
«Le trouble à l’ordre public qui existe à Diamniadio a été créé par le préfet et non par la population de Dougar», a-t-elle ainsi conclu.
Déterminées à aller jusqu’au bout, les populations ont fait appel, par la voix de Diop Ndour, à la société civile, au mouvement Y’en a marre, à Frapp et à toute autre organisation susceptible de les aider dans leur lutte qui prend une nouvelle tournure depuis mercredi.
La détermination des hommes de tenue pour accéder au village s’est avérée cependant plus importante. La marche pacifique initiée en début de matinée par des élèves habitant le village n’a pas prospéré. Ils n’ont pas fait 300 m avant de se voir disperser à coup de grandes lacrymogènes, malgré la présence au sein du groupe de potaches du maire de commune Mamadou Moulaye Guèye, venu se solidariser d’avec ses administrés.
La riposte à coup de pierres des élèves, renforcés par d’autres jeunes, a envenimé la situation. «Là où nous sommes, nous n’allons pas demander à la population de faire marche arrière. Nous sommes en position de guerre. Et dans ce cas, nous ferons la guerre avec la population parce qu’ils sont dans leur droit», a asséné Diop Ndour Ndiaye.
«Nous réclamons à Peacock 72 ha sur lesquels il a construit et où il reste à peu près 20 à 25 ha qu’il est en train de vouloir terrasser, alors que ce sont des habitants qui sont là pendant plus de 100 ans. Il y a des cimetières de plus de 40 ans sur le site ; donc ils ne peuvent pas démolir tout cela et nous ne l’acceptons pas», a-t-elle dit revenant sur le contentieux opposant les populations à la société immobilière marocaine.
«Tout ce qu’on demande, c’est qu’on libère les enfants qui sont détenus au niveau de la gendarmerie, que Peacock fasse marche arrière et que la gendarmerie quitte le site», a-t-elle listé comme doléances des Dougarois.
Diop Ndour n’a pas manqué de charger le préfet de Rufisque qui, selon elle, n’applique pas les directives du ministre de l’Intérieur. «Le ministre de l’Intérieur ne peut pas demander au préfet de Rufisque de faire une médiation entre la population et Peacock et que rien ne soit fait en ce sens depuis ce moment», s’est-elle indignée, affirmant que l’opération de démolition en cours à Dougar ne peut se faire sans l’approbation du préfet.
«La Dscos n’ose pas arriver dans un département, y faire des démolitions sans pour autant que le préfet ne soit au courant», a posé la mandataire.
«Le trouble à l’ordre public qui existe à Diamniadio a été créé par le préfet et non par la population de Dougar», a-t-elle ainsi conclu.
Déterminées à aller jusqu’au bout, les populations ont fait appel, par la voix de Diop Ndour, à la société civile, au mouvement Y’en a marre, à Frapp et à toute autre organisation susceptible de les aider dans leur lutte qui prend une nouvelle tournure depuis mercredi.