Selon Rewmi Quotidien, 27 prévenus ont fait face, dans cette rocambolesque histoire d'escroquerie, au juge du tribunal des flagrants délits de Dakar.
Arrêtés dans une maison à Yenne, les mis en cause promettaient un contrat de travail à leurs victimes pour les appâter.
Dès que leur interlocuteur est convaincu, ils lui réclament 500 000 francs pour l'achat d'un produit qu'il va revendre.
Étant le seul plaignant à comparaître à la barre, Sankou a expliqué que c'est son voisin Abdoulaye Diaby qui l'a contacté un jour pour lui dire qu'il a décroché un contrat de travail dans une société Indienne, installée à Diamniadio, qui s'active dans la vente en ligne.
C'est ainsi qu'il lui a fait croire qu'il pouvait y travailler en tant que commerçant.
"J'ai remis 520 000 francs à Thierno Mouctar Barry (240 000 francs pour les frais de dossier et 280 000 francs à titre de caution). Ils m’avaient dit que je devais loger dans l'entreprise. Après une formation de trois jours dans une maison à Yenne, j'ai compris que c'était une arnaque quand ils ont commencé à me parler de produit. C'est Nicolas Diassy qui m'avait formé", fait-il savoir.
Il indique que le jour de l'arrestation des escrocs présumés par la gendarmerie, il s'était rendu dans la maison pour se faire rembourser.
Placés sous mandat de dépôt le 3 décembre dernier, Mouhamadou Diao, Thierno Mouctar Barry et Sidy Dianko ont nié les faits d'escroquerie.
À en croire le premier nommé, il avait acheté un produit qui coûte 500 000 francs après son adhésion à Qnet.
"J'ai revendu les produits à ma mère et mon frère qui ont reproduit le même schéma", confie le jeune homme de 28 ans.
Plus connu sous le pseudonyme de leader, Sidy Dianko, 27 ans, informe qu'il a démarré l'activité au Mali.
"Le plan m'avait séduit. Lorsque je suis venu au Sénégal, j'ai loué une maison à Yenne. Je pars à la rencontre des clients pour leur présenter le plan. S'ils sont intéressés, ils adhérent. Je ne peux pas estimer le montant total que j'ai encaissé", affirme-t-il.
Né en 1992, Thierno Mouctar Barry argue que l'entreprise appartient à des Indiens. "On ne peut pas adhérer à Qnet sans acheter un article (chaîne en or ou produit bio)", lance-t-il.
Poursuivis pour complicité d'escroquerie, les 24 autres prévenus, qui ont comparu libres, ont abondé dans le même sens.
Pour sa part, Me Masokhna Kane a dénoncé l'arrestation de la partie civile qui a fait deux jours à la gendarmerie, avant d'être libérée. Ainsi, il a réclamé 500 000 francs, à titre de réparation, et la restitution de son argent mis sous scellé.
Le maître des poursuites a requis deux ans de prison, dont six mois ferme, contre Mouhamadou Diao, Thierno Mouctar Barry et Sidy Dianko. Par contre, il a demandé au tribunal de relaxer leurs co-prévenus qui, d'après lui, sont victimes de lavage de cerveau.
Le juge a mis l'affaire en délibéré au 21 décembre prochain.
Arrêtés dans une maison à Yenne, les mis en cause promettaient un contrat de travail à leurs victimes pour les appâter.
Dès que leur interlocuteur est convaincu, ils lui réclament 500 000 francs pour l'achat d'un produit qu'il va revendre.
Étant le seul plaignant à comparaître à la barre, Sankou a expliqué que c'est son voisin Abdoulaye Diaby qui l'a contacté un jour pour lui dire qu'il a décroché un contrat de travail dans une société Indienne, installée à Diamniadio, qui s'active dans la vente en ligne.
C'est ainsi qu'il lui a fait croire qu'il pouvait y travailler en tant que commerçant.
"J'ai remis 520 000 francs à Thierno Mouctar Barry (240 000 francs pour les frais de dossier et 280 000 francs à titre de caution). Ils m’avaient dit que je devais loger dans l'entreprise. Après une formation de trois jours dans une maison à Yenne, j'ai compris que c'était une arnaque quand ils ont commencé à me parler de produit. C'est Nicolas Diassy qui m'avait formé", fait-il savoir.
Il indique que le jour de l'arrestation des escrocs présumés par la gendarmerie, il s'était rendu dans la maison pour se faire rembourser.
Placés sous mandat de dépôt le 3 décembre dernier, Mouhamadou Diao, Thierno Mouctar Barry et Sidy Dianko ont nié les faits d'escroquerie.
À en croire le premier nommé, il avait acheté un produit qui coûte 500 000 francs après son adhésion à Qnet.
"J'ai revendu les produits à ma mère et mon frère qui ont reproduit le même schéma", confie le jeune homme de 28 ans.
Plus connu sous le pseudonyme de leader, Sidy Dianko, 27 ans, informe qu'il a démarré l'activité au Mali.
"Le plan m'avait séduit. Lorsque je suis venu au Sénégal, j'ai loué une maison à Yenne. Je pars à la rencontre des clients pour leur présenter le plan. S'ils sont intéressés, ils adhérent. Je ne peux pas estimer le montant total que j'ai encaissé", affirme-t-il.
Né en 1992, Thierno Mouctar Barry argue que l'entreprise appartient à des Indiens. "On ne peut pas adhérer à Qnet sans acheter un article (chaîne en or ou produit bio)", lance-t-il.
Poursuivis pour complicité d'escroquerie, les 24 autres prévenus, qui ont comparu libres, ont abondé dans le même sens.
Pour sa part, Me Masokhna Kane a dénoncé l'arrestation de la partie civile qui a fait deux jours à la gendarmerie, avant d'être libérée. Ainsi, il a réclamé 500 000 francs, à titre de réparation, et la restitution de son argent mis sous scellé.
Le maître des poursuites a requis deux ans de prison, dont six mois ferme, contre Mouhamadou Diao, Thierno Mouctar Barry et Sidy Dianko. Par contre, il a demandé au tribunal de relaxer leurs co-prévenus qui, d'après lui, sont victimes de lavage de cerveau.
Le juge a mis l'affaire en délibéré au 21 décembre prochain.