Kabirou Mbodje ne digère pas les déconvenues de Wari. L’homme a même une dent contre l’État du Sénégal. Wari a longtemps été perçu comme un fleuron et fierté nationales. Elle était active dans une soixantaine de pays, dont quarante sur le continent, et comptait 212 millions d’utilisateurs.
Aujourd’hui, Wari n’est plus l’ombre de ce qu’elle fut, et Kabirou Mbodje le concède, volontiers, dans un entretien accordé à Jeune Afrique. « La partie africaine de l’activité est tombée à zéro. On a torpillé un Africain pour privilégier des non-Africains, alors que j’ai énormément œuvré pour l’inclusion financière sur le continent et que j’ai créé des milliers d’emplois », regrette le chef d’entreprise, en dénonçant la responsabilité des hommes politiques africains, des administrations et des institutions continentales.
Ses démêlés avec les pouvoirs publics sont d’ailleurs à l’origine du transfert du siège de Wari de Dakar à Lomé, en 2015. « Racket », « hostilité », « malveillance »… Kabirou Mbodje ne mâche pas ses mots à l’égard du Sénégal. « L’agence de promotion des investissements nous avait, au début, donné des exonérations, mais le fisc est ensuite venu nous demander de payer des impôts. J’étais allé voir le président Macky Sall pour me plaindre », justifie-t-il.
Aujourd’hui, Wari n’est plus l’ombre de ce qu’elle fut, et Kabirou Mbodje le concède, volontiers, dans un entretien accordé à Jeune Afrique. « La partie africaine de l’activité est tombée à zéro. On a torpillé un Africain pour privilégier des non-Africains, alors que j’ai énormément œuvré pour l’inclusion financière sur le continent et que j’ai créé des milliers d’emplois », regrette le chef d’entreprise, en dénonçant la responsabilité des hommes politiques africains, des administrations et des institutions continentales.
Ses démêlés avec les pouvoirs publics sont d’ailleurs à l’origine du transfert du siège de Wari de Dakar à Lomé, en 2015. « Racket », « hostilité », « malveillance »… Kabirou Mbodje ne mâche pas ses mots à l’égard du Sénégal. « L’agence de promotion des investissements nous avait, au début, donné des exonérations, mais le fisc est ensuite venu nous demander de payer des impôts. J’étais allé voir le président Macky Sall pour me plaindre », justifie-t-il.