Tout est parti de l'interpellation du nommé Dame Niang, né en 1996 et vendeur de friperie de son état, à hauteur des deux voies de Liberté 6 par les éléments du Commissariat de Dieuppeul au cours d'une patrouille de routine. Une fouille corporelle, effectuée par lesdits agents sur le mis en cause, avait permis de retrouver par devers lui 100 g de haschisch.
Entendu par les enquêteurs, le jeune résident de Sicap Foire soutient que la drogue lui a été remis par son cousin, Manboumbé Mboup, à charge pour lui de la livrer à un certain Djikito, domicilié à Grand Dakar.
Une accusation que l'opticien Manboumbé Mboup a niée avec véhémence. Suite à son interpellation par les enquêteurs chez lui à Ouest foire, il n’a pas convaincu de sa bonne foi.
Attraits tous les deux devant le tribunal des flagrants délits de Dakar ce mardi, Dame Niang, teint noir et petite taille, a lavé à grande eau son cousin, avant de se disculper. « J'ignorais que le produit était de la drogue. Parce que je l'avais ramassé avant mon arrestation sur le trottoir au moment d'aller acheter le dîner. Pris de peur devant les enquêteurs qui avaient commencé à me torturer, j'ai prononcé le nom de mon cousin.
Ainsi, ils sont partis chez lui pour le cueillir. Mais, je ne suis ni un consommateur ni un vendeur de drogue. Même le nom de Djikito, ce n'est pas moi qui l'avait donné aux limiers », a-t-il dit avec insistance.
Lui emboîtant le pas, son co-prévenu soutient : « Je n'ai jamais vu la couleur d'une drogue. Je gagne dignement ma vie dans la vente de lunettes. C'est à 2h du matin que les enquêteurs sont venus chez moi pour m'arrêter. Ils ont fouillé là -bas aussi. Mais, ils n'ont rien trouvé. Dame Niang est le fils de mon oncle et notre dernier rencontre remonte avant le Magal de Touba. Parce qu'on n'habite même pas ensemble ».
Pour la représentante du Ministère public, les faits d'association de malfaiteurs, d'offre et de cession de drogue sont constants à l'encontre des prévenus. Ainsi, elle a requis deux ans d'emprisonnement ferme contre eux.
Prenant son contrepied, Mes Iba Mar et Aboubacry Barro ont plaidé la relaxe pour Manboumbé Mboup et la disqualification des faits en détention de drogue pour Dame Niang. Avant de solliciter par la même occasion, une application bienveillante de la loi pour ce dernier.
Cependant les deux prévenus devront prendre leur mal en patience jusqu'au 12 avril prochain pour être fixés sur leur sort.
Entendu par les enquêteurs, le jeune résident de Sicap Foire soutient que la drogue lui a été remis par son cousin, Manboumbé Mboup, à charge pour lui de la livrer à un certain Djikito, domicilié à Grand Dakar.
Une accusation que l'opticien Manboumbé Mboup a niée avec véhémence. Suite à son interpellation par les enquêteurs chez lui à Ouest foire, il n’a pas convaincu de sa bonne foi.
Attraits tous les deux devant le tribunal des flagrants délits de Dakar ce mardi, Dame Niang, teint noir et petite taille, a lavé à grande eau son cousin, avant de se disculper. « J'ignorais que le produit était de la drogue. Parce que je l'avais ramassé avant mon arrestation sur le trottoir au moment d'aller acheter le dîner. Pris de peur devant les enquêteurs qui avaient commencé à me torturer, j'ai prononcé le nom de mon cousin.
Ainsi, ils sont partis chez lui pour le cueillir. Mais, je ne suis ni un consommateur ni un vendeur de drogue. Même le nom de Djikito, ce n'est pas moi qui l'avait donné aux limiers », a-t-il dit avec insistance.
Lui emboîtant le pas, son co-prévenu soutient : « Je n'ai jamais vu la couleur d'une drogue. Je gagne dignement ma vie dans la vente de lunettes. C'est à 2h du matin que les enquêteurs sont venus chez moi pour m'arrêter. Ils ont fouillé là -bas aussi. Mais, ils n'ont rien trouvé. Dame Niang est le fils de mon oncle et notre dernier rencontre remonte avant le Magal de Touba. Parce qu'on n'habite même pas ensemble ».
Pour la représentante du Ministère public, les faits d'association de malfaiteurs, d'offre et de cession de drogue sont constants à l'encontre des prévenus. Ainsi, elle a requis deux ans d'emprisonnement ferme contre eux.
Prenant son contrepied, Mes Iba Mar et Aboubacry Barro ont plaidé la relaxe pour Manboumbé Mboup et la disqualification des faits en détention de drogue pour Dame Niang. Avant de solliciter par la même occasion, une application bienveillante de la loi pour ce dernier.
Cependant les deux prévenus devront prendre leur mal en patience jusqu'au 12 avril prochain pour être fixés sur leur sort.