En novembre 2020, les éléments du Commissariat urbain de police de Mbacké sont informés de l'existence d’un vaste réseau de trafic de chanvre indien. Munis de cette information, les limiers ont attendu le petit matin pour faire une descente chez le nommé Ndéné Diop. Surpris par les policiers armés jusqu’aux dents, le trafiquant n’a eu d’autre choix que de leur montrer la drogue qu’il avait enterrée dans la cour de la maison. Mais, les policiers n’ont découvert que deux sacs contenant chacun, deux kilogrammes de yamba et une paire de ciseaux.
Pris au collet par l’un des policiers, Ndéné Diop finit par désigner la chambre où étaient dissimulés sept autres kilogrammes de yamba. Dans cette chambre, dormait profondément Moustapha Sène, qui a été désigné par Ndéné Diop comme le propriétaire de l’herbe qui tue. Conduits au poste de police, Ndéné et Moustapha avouent aux enquêteurs que la drogue leur appartenait. Qui plus est, ils donnent les noms de leurs complices, Sadibou Sow et Amadou Bâ dit Pouye Ba. C’est ainsi que toute la bande est arrêtée, placée en garde-à-vue, avant d’être placée sous mandat de dépôt.
Attraits hier devant la Chambre criminelle pour répondre des crimes de trafic intérieur de drogue, souligne "L'As", les mis en cause ont réfuté les faits qui leur sont imputés. Premier à être appelé à la barre, Ndéné Diop reconnaît qu'il est fumeur de yamba et soutient que les quatre kilogrammes de yamba déterrés par les policiers, lui appartiennent. En revanche, il déclare que les sept autres trouvés dans la chambre, sont la propriété de son ami Moustapha Sène, qui a convoyé toute la drogue la veille depuis la Casamance. Il a soutenu avoir payé les quatre kilogrammes à 200.000 FCfa, avant de préciser qu’ils étaient destinés à sa consommation personnelle. Quand le procureur lui a rappelé ses aveux faits devant le juge instructeur, il a nié avoir fait de telles déclarations au magistrat instructeur.
Pour sa part, Moustapha Sène a juré par tous les saints, qu'il n'a jamais été impliqué dans l'affaire. Il a nié avoir fait des aveux à l'enquête et devant le procureur lors de son audition. Mais lorsqu’il a été sommé par le juge, Moustapha Sène a fini par avouer avoir apporté les onze kilos de drogue à Ndéné. Il a par la suite indiqué que c'est un certain Modou Gaye qui lui a donné la drogue depuis la Casamance, pour qu'il la transporte chez Ndéné.
Pour tromper la vigilance des forces de sécurité, Moustapha Sène a dissimulé la drogue dans des sacs remplis de citrons. Amadou Bâ dit Pouye Bâ, conducteur de mototaxi, sur qui les flics ont retrouvé trois sachets contenant de la drogue, a nié son implication dans le trafic. Pourtant à l'enquête, il avait fait des aveux circonstanciés. Mais il a déclaré avoir été menacé, torturé et intimidé lors de sa détention. C'est lui qui a confié aux enquêteurs, qu'il a acheté de la drogue par cinq fois pour Ndéné, auprès de Sadibou Sow. Face à la persistance du procureur, il a reconnu avoir confié au juge instructeur, qu'il a joué aux intermédiaires entre Sadibou Sow et Ndéné Diop à plusieurs reprises.
Quant à Sadibou Sow qui a été arrêté dans son atelier, et sur qui les flics n’ont pas trouvé de drogue, il a nié avoir participé au trafic, malgré le fait d’avoir soutenu face aux enquêteurs et devant le magistrat instructeur, qu'il se livrait depuis plusieurs années au trafic de drogue, mais qu'il avait arrêté depuis cinq ans sur interdiction de sa mère.
Au terme de son réquisitoire, le procureur a sollicité pour la répression, douze années de réclusion criminelle contre Ndéné Diop et Moustapha Sène et dix années contre Amadou Bâ dit Pouye Bâ, et l’acquittement pour Sadibou Sow. Cela dit, les longues plaidoiries des avocats de la défense, Mes Assane Dioma Ndiaye et Serigne Diongue, demandant l’acquittement à titre principal et subsidiairement, une application bienveillante de la loi en faveur des accusés, n’ont pas empêché la condamnation de Ndéné Diop et Moustapha Sène, à six ans de réclusion criminelle. Quant à Amadou Bâ et Sadibou Sow, ils ont bénéficié d’un acquittement.
Pris au collet par l’un des policiers, Ndéné Diop finit par désigner la chambre où étaient dissimulés sept autres kilogrammes de yamba. Dans cette chambre, dormait profondément Moustapha Sène, qui a été désigné par Ndéné Diop comme le propriétaire de l’herbe qui tue. Conduits au poste de police, Ndéné et Moustapha avouent aux enquêteurs que la drogue leur appartenait. Qui plus est, ils donnent les noms de leurs complices, Sadibou Sow et Amadou Bâ dit Pouye Ba. C’est ainsi que toute la bande est arrêtée, placée en garde-à-vue, avant d’être placée sous mandat de dépôt.
Attraits hier devant la Chambre criminelle pour répondre des crimes de trafic intérieur de drogue, souligne "L'As", les mis en cause ont réfuté les faits qui leur sont imputés. Premier à être appelé à la barre, Ndéné Diop reconnaît qu'il est fumeur de yamba et soutient que les quatre kilogrammes de yamba déterrés par les policiers, lui appartiennent. En revanche, il déclare que les sept autres trouvés dans la chambre, sont la propriété de son ami Moustapha Sène, qui a convoyé toute la drogue la veille depuis la Casamance. Il a soutenu avoir payé les quatre kilogrammes à 200.000 FCfa, avant de préciser qu’ils étaient destinés à sa consommation personnelle. Quand le procureur lui a rappelé ses aveux faits devant le juge instructeur, il a nié avoir fait de telles déclarations au magistrat instructeur.
Pour sa part, Moustapha Sène a juré par tous les saints, qu'il n'a jamais été impliqué dans l'affaire. Il a nié avoir fait des aveux à l'enquête et devant le procureur lors de son audition. Mais lorsqu’il a été sommé par le juge, Moustapha Sène a fini par avouer avoir apporté les onze kilos de drogue à Ndéné. Il a par la suite indiqué que c'est un certain Modou Gaye qui lui a donné la drogue depuis la Casamance, pour qu'il la transporte chez Ndéné.
Pour tromper la vigilance des forces de sécurité, Moustapha Sène a dissimulé la drogue dans des sacs remplis de citrons. Amadou Bâ dit Pouye Bâ, conducteur de mototaxi, sur qui les flics ont retrouvé trois sachets contenant de la drogue, a nié son implication dans le trafic. Pourtant à l'enquête, il avait fait des aveux circonstanciés. Mais il a déclaré avoir été menacé, torturé et intimidé lors de sa détention. C'est lui qui a confié aux enquêteurs, qu'il a acheté de la drogue par cinq fois pour Ndéné, auprès de Sadibou Sow. Face à la persistance du procureur, il a reconnu avoir confié au juge instructeur, qu'il a joué aux intermédiaires entre Sadibou Sow et Ndéné Diop à plusieurs reprises.
Quant à Sadibou Sow qui a été arrêté dans son atelier, et sur qui les flics n’ont pas trouvé de drogue, il a nié avoir participé au trafic, malgré le fait d’avoir soutenu face aux enquêteurs et devant le magistrat instructeur, qu'il se livrait depuis plusieurs années au trafic de drogue, mais qu'il avait arrêté depuis cinq ans sur interdiction de sa mère.
Au terme de son réquisitoire, le procureur a sollicité pour la répression, douze années de réclusion criminelle contre Ndéné Diop et Moustapha Sène et dix années contre Amadou Bâ dit Pouye Bâ, et l’acquittement pour Sadibou Sow. Cela dit, les longues plaidoiries des avocats de la défense, Mes Assane Dioma Ndiaye et Serigne Diongue, demandant l’acquittement à titre principal et subsidiairement, une application bienveillante de la loi en faveur des accusés, n’ont pas empêché la condamnation de Ndéné Diop et Moustapha Sène, à six ans de réclusion criminelle. Quant à Amadou Bâ et Sadibou Sow, ils ont bénéficié d’un acquittement.