Arrêté chez lui, courant août 2021, par la Sûreté urbaine (Su) de Dakar, le mareyeur N. M. Ndiaye a écopé de deux ans ferme pour offre et cession de drogue et détention d’arme à feu sans autorisation administrative. Selon les éléments du dossier, informés du trafic intense entretenu par le mis en cause, les policiers ont fait une descente à son domicile et mis la main sur 500 g de chanvre indien qui étaient dans un seau posé à côté des toilettes communes qui donnent sur la cour. Poursuivant leur fouille, les hommes du Commissaire Bara Sangharé ont trouvé dans l’armoire de Ndiaye une arme à feu. Face aux juges du Tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye, le prévenu a dit qu’il est mareyeur depuis 16 ans. Il a sous sa responsabilité une quarantaine de personnes dans son entreprise et gagne honnêtement sa vie. Donc, il n’a nullement besoin de trafiquer de la drogue.
Selon le Soleil.sn, Maîtres Seyba Danfakha, Ousseynou Ngom, Antoine Mbengue et El Mamadou Ndiaye de la défense ont relevé que leur client n’est pas le seul locataire dans la maison. S’il exerçait cette activité illicite, il n’aurait pas laissé un seau contenant 500 g de drogue dans la cour, ajoutent-ils. N. M. Ndiaye est un chef d’entreprise qui fait un chiffre d’affaire mensuel de plus de 30 millions de FCfa. « Quel besoin aurait-il de se lancer dans le trafic de drogue », se sont interrogé ses conseils qui ont demandé la relaxe. Pour ce qui est de l’arme à feu, les avocats ont laissé entendre qu’elle a été achetée auprès d’un pêcheur et que leur client Ndiaye ne s’en est jamais servi. Il a reconnu la détention illégale d’arme et promis de régulariser, ont-ils souligné. Leurs arguments n’ont pas convaincu le Tribunal qui a condamné N. M. Ndiaye à deux ans ferme pour offre et cession de drogue et détention d’arme à feu sans autorisation administrative.
Selon le Soleil.sn, Maîtres Seyba Danfakha, Ousseynou Ngom, Antoine Mbengue et El Mamadou Ndiaye de la défense ont relevé que leur client n’est pas le seul locataire dans la maison. S’il exerçait cette activité illicite, il n’aurait pas laissé un seau contenant 500 g de drogue dans la cour, ajoutent-ils. N. M. Ndiaye est un chef d’entreprise qui fait un chiffre d’affaire mensuel de plus de 30 millions de FCfa. « Quel besoin aurait-il de se lancer dans le trafic de drogue », se sont interrogé ses conseils qui ont demandé la relaxe. Pour ce qui est de l’arme à feu, les avocats ont laissé entendre qu’elle a été achetée auprès d’un pêcheur et que leur client Ndiaye ne s’en est jamais servi. Il a reconnu la détention illégale d’arme et promis de régulariser, ont-ils souligné. Leurs arguments n’ont pas convaincu le Tribunal qui a condamné N. M. Ndiaye à deux ans ferme pour offre et cession de drogue et détention d’arme à feu sans autorisation administrative.