Tout se féminise. Si le trafic de drogue a été jusqu’à présent une activité largement dominée par les hommes, les femmes occupent désormais d’importantes fonctions à toutes les étapes de la chaîne d’approvisionnement. Elles sont souvent utilisées comme des mules.
C’est ce que révèle l’Office des Nations unies contre les drogues et le crime (Onudc) dans son rapport de 39 pages. D’après l’Onudc, à l’échelle mondiale, les femmes représentent environ un dixième de toutes les personnes mises en contact avec le système de justice pénale pour des infractions de trafic de drogue. Selon le rapport, la population carcérale féminine mondiale a augmenté rapidement ces dernières années.
Au niveau mondial, il y a plus de femmes (35%) que d’hommes (19%) en prison pour des délits liés à la drogue, souligne-t-elle. Ces données ont été communiquées par 56 pays dans le monde dont 5 Etats africains, 12 en Amérique, 101 en Asie, 27 en Europe et 2 en Océanie.
Par ailleurs, l’Onudc signale que le trafic de cocaïne en particulier repose sur une chaîne d’approvisionnement complexe, dont les conséquences affectent de multiples segments de la population dans différentes régions du monde.
«De la plantation de graines de coca à la vente de produits à base de cocaïne aux consommateurs individuels, les femmes font partie de cette chaîne», révèle l’Onudc dans son rapport.
Dans ce rapport de 32 pages, l’Afrique affiche la proportion la plus élevée d’hommes (94%) parmi les personnes mises en contact avec le système de justice pénale pour des infractions de trafic de cocaïne, au cours de la période 2015- 2019. Par contre, les femmes représentent (6%). Elle indique que plus de femmes peuvent se retrouver empêtrées dans le système de justice pénale.
«Les infractions liées à la drogue constituant l’un des principaux moteurs de l’incarcération des femmes dans de nombreux pays et la fabrication mondiale de cocaïne atteignant des niveaux record. Donc, il est impératif de comprendre l’étendue, la dynamique et les conséquences de l’implication des femmes dans l’industrie de la cocaïne», explique le document.
En outre, l’Onudc signale que les femmes impliquées dans le crime organisé sont souvent considérées comme des membres passifs d’un monde criminel dominé par les hommes.
Toutefois, elle précise que même si les données disponibles ne permettent pas de déterminer avec certitude la participation des femmes à l’économie de la cocaïne, les infractions liées à la répression de la lutte contre la drogue montrent qu’elles sont en conflit avec le système de justice pénale, à des taux plus élevés qu’auparavant
Le Quotidien
C’est ce que révèle l’Office des Nations unies contre les drogues et le crime (Onudc) dans son rapport de 39 pages. D’après l’Onudc, à l’échelle mondiale, les femmes représentent environ un dixième de toutes les personnes mises en contact avec le système de justice pénale pour des infractions de trafic de drogue. Selon le rapport, la population carcérale féminine mondiale a augmenté rapidement ces dernières années.
Au niveau mondial, il y a plus de femmes (35%) que d’hommes (19%) en prison pour des délits liés à la drogue, souligne-t-elle. Ces données ont été communiquées par 56 pays dans le monde dont 5 Etats africains, 12 en Amérique, 101 en Asie, 27 en Europe et 2 en Océanie.
Par ailleurs, l’Onudc signale que le trafic de cocaïne en particulier repose sur une chaîne d’approvisionnement complexe, dont les conséquences affectent de multiples segments de la population dans différentes régions du monde.
«De la plantation de graines de coca à la vente de produits à base de cocaïne aux consommateurs individuels, les femmes font partie de cette chaîne», révèle l’Onudc dans son rapport.
Dans ce rapport de 32 pages, l’Afrique affiche la proportion la plus élevée d’hommes (94%) parmi les personnes mises en contact avec le système de justice pénale pour des infractions de trafic de cocaïne, au cours de la période 2015- 2019. Par contre, les femmes représentent (6%). Elle indique que plus de femmes peuvent se retrouver empêtrées dans le système de justice pénale.
«Les infractions liées à la drogue constituant l’un des principaux moteurs de l’incarcération des femmes dans de nombreux pays et la fabrication mondiale de cocaïne atteignant des niveaux record. Donc, il est impératif de comprendre l’étendue, la dynamique et les conséquences de l’implication des femmes dans l’industrie de la cocaïne», explique le document.
En outre, l’Onudc signale que les femmes impliquées dans le crime organisé sont souvent considérées comme des membres passifs d’un monde criminel dominé par les hommes.
Toutefois, elle précise que même si les données disponibles ne permettent pas de déterminer avec certitude la participation des femmes à l’économie de la cocaïne, les infractions liées à la répression de la lutte contre la drogue montrent qu’elles sont en conflit avec le système de justice pénale, à des taux plus élevés qu’auparavant
Le Quotidien