Rebelote dans l’affaire Imam Alioune Badara Ndao et ses nombreux co-prévenus inculpés pour apologie du terrorisme, depuis novembre 2015. Les inculpés devront encore patienter avant de voir l’instruction close, afin de savoir s’ils vont être libérés ou renvoyés en jugement. Elle est prolongée à cause d’une nouvelle inculpation qui plane sur la tête de l’Imam de Kaolack depuis mardi dernier.
En effet, le Doyen des juges qui avait bouclé les auditions, avait en mai dernier, transmis le dossier au procureur pour faire ses observations. A la surprise de la défense, le maître des poursuites a fait un réquisitoire supplétif demandant au juge d’instruction d’inculper le religieux pour les faits de détention d’arme sans autorisation administrative.
Le juge Samba Sall l’ayant fait depuis mardi, il sera obligé d’entendre l’Imam Ndao sur cette nouvelle inculpation. Par la suite, le dossier sera retransmis à nouveau au Parquet, pour faire de nouvelles observations avant le règlement définitif de cette affaire, qui tient en haleine l’opinion depuis près de deux ans.
En fait, depuis l’arrestation de l’Imam de Kaolack, des voix ne cessent de s’élever pour dénoncer cette incarcération. Des mouvements de la société civile ont manifesté plusieurs fois pour exiger la libération des inculpés ou leur jugement. Il s’y ajoute que les conditions de détention de l’Imam et Cie ont fait grincer des dents. Car les inculpés, en plus d’être en isolement à la prison de Liberté VI, sont soumis à une rigueur carcérale différente de celle des autres détenus, sous le prétexte qu’ils sont des terroristes.
La procédure est également décriée par les avocats, surtout à cause des lenteurs mais aussi des autres dossiers qui y ont été joints, à chaque nouvelle arrestation. Ce qui fait que le nombre d’inculpés avoisine aujourd’hui la quarantaine, dont des femmes. D’ailleurs, aucune des demandes de liberté provisoire introduites, n’a été accordée.
Tous ont été inculpés, entre autres, pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, acte de terrorisme, apologie du terrorisme, financement du terrorisme, blanchissement de capitaux dans le cadre d’activités terroristes en bandes organisées et complicité.
Enquête
En effet, le Doyen des juges qui avait bouclé les auditions, avait en mai dernier, transmis le dossier au procureur pour faire ses observations. A la surprise de la défense, le maître des poursuites a fait un réquisitoire supplétif demandant au juge d’instruction d’inculper le religieux pour les faits de détention d’arme sans autorisation administrative.
Le juge Samba Sall l’ayant fait depuis mardi, il sera obligé d’entendre l’Imam Ndao sur cette nouvelle inculpation. Par la suite, le dossier sera retransmis à nouveau au Parquet, pour faire de nouvelles observations avant le règlement définitif de cette affaire, qui tient en haleine l’opinion depuis près de deux ans.
En fait, depuis l’arrestation de l’Imam de Kaolack, des voix ne cessent de s’élever pour dénoncer cette incarcération. Des mouvements de la société civile ont manifesté plusieurs fois pour exiger la libération des inculpés ou leur jugement. Il s’y ajoute que les conditions de détention de l’Imam et Cie ont fait grincer des dents. Car les inculpés, en plus d’être en isolement à la prison de Liberté VI, sont soumis à une rigueur carcérale différente de celle des autres détenus, sous le prétexte qu’ils sont des terroristes.
La procédure est également décriée par les avocats, surtout à cause des lenteurs mais aussi des autres dossiers qui y ont été joints, à chaque nouvelle arrestation. Ce qui fait que le nombre d’inculpés avoisine aujourd’hui la quarantaine, dont des femmes. D’ailleurs, aucune des demandes de liberté provisoire introduites, n’a été accordée.
Tous ont été inculpés, entre autres, pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, acte de terrorisme, apologie du terrorisme, financement du terrorisme, blanchissement de capitaux dans le cadre d’activités terroristes en bandes organisées et complicité.
Enquête