Le patron de l’intersyndicale dit avoir constaté que « rien n’a bougé » en dépit du fait qu’ils sont ouverts au dialogue. Pourtant, hier, le ministre de la Gouvernance locale, du développement et de l’Aménagement du territoire a déclaré, en marge de la cérémonie sur la gestion des ordures, qu’un dialogue serait engagé. « Je vous annonce que, très prochainement, le Premier ministre va organiser un conseil interministériel pour apprécier la grille d’ajustement », annonce Abdoulaye Diouf Sarr qui a révélé par ailleurs que l’État accompagne les collectivités locales pour payer les salaires.
Une déclaration qui est loin de suffire à Sidya Ndiaye et ses camarades. Ces derniers trouvent même que la tutelle n’a pas dit l’essentiel. « Le ministre parle de salaires, comme si le problème se résume aux salaires. Il y a plus sérieux et c’est le statut des personnels des collectivités locales », souligne Sidya Ndiaye dans les colonnes de EnQuête. D’après lui, ce point important peine à être solutionné depuis 2011. Ce qui les oblige, lui et ses camarades, à camper sur leurs positions.
N’empêche, le ministre estime qu’une solution peut être trouvée et que le dialogue n’a jamais été rompu. « La consolidation de l’Acte 3 de la décentralisation passera forcément par la bonne prise en charge des préoccupations des travailleurs », dit-il avant d'inviter à un échange permanent. Abdoulaye Diouf Sarr pense même que cette grève des travailleurs s’inscrit dans ce processus pour mieux se faire comprendre.
Une déclaration qui est loin de suffire à Sidya Ndiaye et ses camarades. Ces derniers trouvent même que la tutelle n’a pas dit l’essentiel. « Le ministre parle de salaires, comme si le problème se résume aux salaires. Il y a plus sérieux et c’est le statut des personnels des collectivités locales », souligne Sidya Ndiaye dans les colonnes de EnQuête. D’après lui, ce point important peine à être solutionné depuis 2011. Ce qui les oblige, lui et ses camarades, à camper sur leurs positions.
N’empêche, le ministre estime qu’une solution peut être trouvée et que le dialogue n’a jamais été rompu. « La consolidation de l’Acte 3 de la décentralisation passera forcément par la bonne prise en charge des préoccupations des travailleurs », dit-il avant d'inviter à un échange permanent. Abdoulaye Diouf Sarr pense même que cette grève des travailleurs s’inscrit dans ce processus pour mieux se faire comprendre.