«Si on se place dans une perspective strictement politique, Macky Sall sait très bien ce qu'il fait, en "privant" Thiès de ministres avec des portefeuilles pleins», a indiqué Édouard Latouffe, porte-parole du jour. Poursuivant, les souteneurs de Macky Sall estiment que l’ancien ministre de l’Artisanat, Pape Amadou Ndiaye, devenu «délégué auprès de…, a été relégué au second plan».
Demeurant ainsi convaincus que «cette pédagogie du Président Macky Sall découlerait de l’incompétence, de l’hypocrisie des leaders locaux (les lieutenants du président), qui passent le plus souvent de leur temps à se crêper le chignon». Pour Édouard Latouffe et Cie, «il est extrêmement dangereux d'exclure les cadres thiessois de l'attelage gouvernemental».
Et d’expliquer: «Le Premier ministre Amadou Bâ devrait prendre très au sérieux le cas clinique qu'est Thiès, sachant mieux que quiconque que l'Apr, à Thiès, est dans l'opposition. Le ‘’Mbourou ak Sow’’ n'a pas été concluant aux Locales. Aujourd'hui, les collectivités locales de la ville, sont sous le contrôle politique de l'opposition radicale».
Il s'y ajoute, poursuit-il, que «Thiès compte six candidats à la prochaine Présidentielle. Si le seul ministre qui nous restait après le divorce d'avec le Rewmi, est acheminé (ou presque) à la guillotine, nous pouvons alors en conclure que Thiès ne sera pas devant le guichet de la gare à la prochaine Présidentielle».
D’ores et déjà, «le repositionnement stratégique de Thiès dans l'espace d'exercice du pouvoir central, sera alors hypothéqué». De l’avis d’Édouard Latouffe, «le gouvernement du PM Amadou Bâ, vient de faire fausse route, si son objectif immédiat est de créer les conditions politiques d'une conservation du pouvoir en février prochain».
Et de se demander: «Comment peut-on décréter, de façon brutale et fatale, sans sommation préalable, l'exclusion des cadres thiessois du dispositif le plus élevé de décision? Quel crime a-t-on commis pour mériter d'être acheminés tout droit vers la guillotine?».
Pis, avertit le cadre apériste de Thiès: «Le Premier ministre Amadou Bâ vient de poser, peut-être involontairement, un acte gravissime de rupture d'un contrat de confiance entre lui et l'élite thiessoise et, en général, les thiessois, qui avaient été les premiers à le choisir comme candidat».
Le Grand Panel
Demeurant ainsi convaincus que «cette pédagogie du Président Macky Sall découlerait de l’incompétence, de l’hypocrisie des leaders locaux (les lieutenants du président), qui passent le plus souvent de leur temps à se crêper le chignon». Pour Édouard Latouffe et Cie, «il est extrêmement dangereux d'exclure les cadres thiessois de l'attelage gouvernemental».
Et d’expliquer: «Le Premier ministre Amadou Bâ devrait prendre très au sérieux le cas clinique qu'est Thiès, sachant mieux que quiconque que l'Apr, à Thiès, est dans l'opposition. Le ‘’Mbourou ak Sow’’ n'a pas été concluant aux Locales. Aujourd'hui, les collectivités locales de la ville, sont sous le contrôle politique de l'opposition radicale».
Il s'y ajoute, poursuit-il, que «Thiès compte six candidats à la prochaine Présidentielle. Si le seul ministre qui nous restait après le divorce d'avec le Rewmi, est acheminé (ou presque) à la guillotine, nous pouvons alors en conclure que Thiès ne sera pas devant le guichet de la gare à la prochaine Présidentielle».
D’ores et déjà, «le repositionnement stratégique de Thiès dans l'espace d'exercice du pouvoir central, sera alors hypothéqué». De l’avis d’Édouard Latouffe, «le gouvernement du PM Amadou Bâ, vient de faire fausse route, si son objectif immédiat est de créer les conditions politiques d'une conservation du pouvoir en février prochain».
Et de se demander: «Comment peut-on décréter, de façon brutale et fatale, sans sommation préalable, l'exclusion des cadres thiessois du dispositif le plus élevé de décision? Quel crime a-t-on commis pour mériter d'être acheminés tout droit vers la guillotine?».
Pis, avertit le cadre apériste de Thiès: «Le Premier ministre Amadou Bâ vient de poser, peut-être involontairement, un acte gravissime de rupture d'un contrat de confiance entre lui et l'élite thiessoise et, en général, les thiessois, qui avaient été les premiers à le choisir comme candidat».
Le Grand Panel