Le sécrétariat permanent du Saems-Cusems, qui s'est "félicité de la publication n°2015-583 du 11 mai 2015 portant application de la validation et contractualisation pour les fonctionnaires", déplore le fait que "la majeure partie des directives du Premier ministre n'ait pas été respectée par les ministres concernés et les délais largement dépassés". Le syndicat, exhibant des "preuves", indique que rien n'a été respecté au sujet de la "formation diplômante des enseignants", des "lenteurs administratives", des "rappels de validation", du "régime indemnitaire des enseignants", de la "redynamisation de la commission gestion démocratique, une des mesures phares prises par le PM".
Ce n'est pas tout, Le Saems-Cusems fustige, selon le journal, "le comportement irrévérencieux de certains ministres et agents de l'administration (qui) ont eu l'outrecuidance de refuser l'application de la décision ferme de Macky Sall, lors du Conseil des ministres du 27 mai 2015, de procéder à la restitution intégrale des ponctions qui ont été illégalement effectuées sur les salaires des enseignants". En lieu et place, dénonce le syndicat, "ils n'ont remboursé que les ponctions de mai, ce qui représente", à leurs yeux, "un acte d'insubordination à l'endroit de l'autorité suprême et de défiance à l'égard des enseignants et de leurs syndicats". Pour les responsables dudit syndicat, "ces ponctions sont désormais sans objet car, dans le cadre du réaménagement du calendrier scolaire, toutes les heures grevées seront compensées".
Toutefois, "en ce qui concerne les ponctions opérées sur les salaires des enseignants, compte tenu de leur caractère illégal, le Secrétariat permanent se réserve le droit d'ester l'Etat du Sénégal en justice et d'informer la société civile, les organisations de droits de l'Homme et les institutions internationales de ces violations flagrantes des droits des travailleurs".
Ce n'est pas tout, Le Saems-Cusems fustige, selon le journal, "le comportement irrévérencieux de certains ministres et agents de l'administration (qui) ont eu l'outrecuidance de refuser l'application de la décision ferme de Macky Sall, lors du Conseil des ministres du 27 mai 2015, de procéder à la restitution intégrale des ponctions qui ont été illégalement effectuées sur les salaires des enseignants". En lieu et place, dénonce le syndicat, "ils n'ont remboursé que les ponctions de mai, ce qui représente", à leurs yeux, "un acte d'insubordination à l'endroit de l'autorité suprême et de défiance à l'égard des enseignants et de leurs syndicats". Pour les responsables dudit syndicat, "ces ponctions sont désormais sans objet car, dans le cadre du réaménagement du calendrier scolaire, toutes les heures grevées seront compensées".
Toutefois, "en ce qui concerne les ponctions opérées sur les salaires des enseignants, compte tenu de leur caractère illégal, le Secrétariat permanent se réserve le droit d'ester l'Etat du Sénégal en justice et d'informer la société civile, les organisations de droits de l'Homme et les institutions internationales de ces violations flagrantes des droits des travailleurs".