La Cour d'Appel de Paris a confirmé, mardi, l'ordonnance de non-lieu rendue le 16 octobre 2014 par les juges d'instruction d'Evry au profit de sept personnalités sénégalaises qui faisaient l'objet d'un mandat d'arrêt international dans l'affaire du naufrage du « Joola ». « J'exprime, au nom de toutes les familles de victimes, mon indignation, ma colère et ma déception. Justifiant cette décision par des dispositions internationales, cela traduit qu’il y a une justice à deux vitesses : l’une pour les citoyens lambadas que nous sommes en grande majorité et l’autre pour une minorité constitué par la plupart par une bourgeoisie comprador qui arrive toujours à s’en sortir », a-t-il déploré dans les colonnes du Populaire.
Très remonté contre cette décision de la Chambre de l'Instruction de la Cour d'appel de Paris, Boubacar Ba martèle : « Au finish, nous ne pouvons comprendre qu'une affaire où il y a plus de 2 milles morts, constituant la plus grande catastrophe maritime civile que l'humanité ait connu, qu'aucune juridiction, soit-elle française ou sénégalaise, ne puisse interroger aucun dignitaire cité dans le rapport d’enquête de manière indirecte". Loin de se décourager, M. Bâ lance dans Aps : « Nous n'allons pas baisser les bras. Le combat va être continué car, nous allons saisir l'Onu. Le naufrage du « Joola » est un drame international qui concerne 13 nationalités ».
Le bateau le « Joola » qui assurait la liaison maritime Dakar-Ziguinchor a fait naufrage le 26 septembre 2002 au large des côtes gambiennes faisant 1864 victimes et 64 rescapés, selon un bilan officiel. Boubacar Bâ dit ne pas comprendre que, pour des « dispositions internationales, que l'on ne puisse poursuivre aucune personnalité sénégalaises impliquées dans ce naufrage du « Joola ».
Très remonté contre cette décision de la Chambre de l'Instruction de la Cour d'appel de Paris, Boubacar Ba martèle : « Au finish, nous ne pouvons comprendre qu'une affaire où il y a plus de 2 milles morts, constituant la plus grande catastrophe maritime civile que l'humanité ait connu, qu'aucune juridiction, soit-elle française ou sénégalaise, ne puisse interroger aucun dignitaire cité dans le rapport d’enquête de manière indirecte". Loin de se décourager, M. Bâ lance dans Aps : « Nous n'allons pas baisser les bras. Le combat va être continué car, nous allons saisir l'Onu. Le naufrage du « Joola » est un drame international qui concerne 13 nationalités ».
Le bateau le « Joola » qui assurait la liaison maritime Dakar-Ziguinchor a fait naufrage le 26 septembre 2002 au large des côtes gambiennes faisant 1864 victimes et 64 rescapés, selon un bilan officiel. Boubacar Bâ dit ne pas comprendre que, pour des « dispositions internationales, que l'on ne puisse poursuivre aucune personnalité sénégalaises impliquées dans ce naufrage du « Joola ».