Selon l’activiste Guy Marius Sagna qui a informé l’opinion publique nationale et internationale du démarrage de cette grève de la faim à la prison du Camp pénal, les pensionnaires de cette Maison d’arrêt et de correction (MAC) ont pris cette option en soutien à un des leurs qui aurait été bastonné et blessé par des gardes pénitentiaires.
«Dimanche matin, Abdou Lahad Sow a été tabassé par les gardes pénitentiaires... La semaine passée il a été aussi frappé et blessé aux jambes et mis en cellule pendant 8 jours tout en sachant qu’il est asthmatique. Par solidarité, pour l’arrêt immédiat de ces tortures, les détenus ont entamé une grève de faim pour une durée illimitée. Des Abdou Lahad Sow il y en a beaucoup en prison. Il est temps que cela cesse. Les détenus (es) ont des droits. Doy Na !», alerte M. Sagna, à travers une notre parvenue à Sud Quotidien.
Guy Marius Sagna, tout en saluant la diligence des autorités qui ont pris langue avec les détenus, se désole du fait que la seule préoccupation de ces derniers est de mettre fin à la diète et non les sévices que dénoncent les détenus.
«Je me réjouis de voir que les autorités ont commencé à discuter avec les prisonniers. Je me désolé cependant de constater que leur seule préoccupation est l’arrêt de la grève et non l’arrêt des tortures qui poussent régulièrement à la grève
«Dimanche matin, Abdou Lahad Sow a été tabassé par les gardes pénitentiaires... La semaine passée il a été aussi frappé et blessé aux jambes et mis en cellule pendant 8 jours tout en sachant qu’il est asthmatique. Par solidarité, pour l’arrêt immédiat de ces tortures, les détenus ont entamé une grève de faim pour une durée illimitée. Des Abdou Lahad Sow il y en a beaucoup en prison. Il est temps que cela cesse. Les détenus (es) ont des droits. Doy Na !», alerte M. Sagna, à travers une notre parvenue à Sud Quotidien.
Guy Marius Sagna, tout en saluant la diligence des autorités qui ont pris langue avec les détenus, se désole du fait que la seule préoccupation de ces derniers est de mettre fin à la diète et non les sévices que dénoncent les détenus.
«Je me réjouis de voir que les autorités ont commencé à discuter avec les prisonniers. Je me désolé cependant de constater que leur seule préoccupation est l’arrêt de la grève et non l’arrêt des tortures qui poussent régulièrement à la grève