Le percepteur de Pikine, Malick Diouf, est dans le viseur des agents municipaux de Pikine et de Keur Massar. En sit-in hier, ces agents menacent de paralyser les communes si l'augmentation de leurs salaires n'est pas effective.
En sit-in hier devant les locaux du Trésor de Pikine, les agents municipaux des Collectivités territoriales de Pikine et de Keur Massar, arborant des brassards rouges, ont du coup exigé le départ du percepteur municipal de Pikine. D’après le secrétaire général départemental à Pikine de la Fgts/B, Mapenda Fall, «le départ du percepteur de Pikine est devenu une demande sociale, car tous les agents municipaux entre Pikine et Keur Massar l’exigent». D’après lui, le percepteur a agi contre les textes et règlements en vigueur afférents à notre statut d’agents municipaux, dont la question de la hausse des salaires et leur paiement à temps échu.
Et une autre responsable du nom d’Anta Diakhaté Ndao, de poursuivre, pour promettre une intensification de la lutte dans les jours à venir. «En tout cas, les autorités sont averties. Si rien n’est fait, nous allons maintenir la pression par des grèves et même des marches pour le respect de nos droits. Mais en attendant cela, nous réclamons le départ de Malick Diouf, qui refuse d’appliquer une circulaire du gouvernement pour la révision à la hausse des salaires. L’administration est écrite», dit-elle.
Revenant sur leur conflit avec le percepteur municipal de Pikine, Anta Diakhaté Ndao s’explique : «Nous avons appris avec stupéfaction, le refus du percepteur de s’exécuter sur les augmentations de salaires. Ce refus symbolise un caractère défiant qui va à contresens de la circulaire édictée par l’État du Sénégal et signée par notre ministre de tutelle, en date du 24 février 2023. Cette circulaire signée le 10 mai est relative à la généralisation et la revalorisation des salaires des agents de l’État, notamment en son article 29 de la loi numéro 2011-08 du 30 mars 2011. Ce qui nous choque dans tout ça, le même percepteur s’est permis d’effectuer le paiement de ces mêmes augmentations pour le mois de mars dernier».
Et de conclure, pour réclamer également le paiement sans conditions des salaires sur la base des augmentations, conformément à la grille actée et signée par le gouvernement du Sénégal et celui des arriérés de salaires dans certaines collectivités territoriales, dont 4 mois au niveau du Conseil départemental de Keur Massar, rapporte "L'As".
En sit-in hier devant les locaux du Trésor de Pikine, les agents municipaux des Collectivités territoriales de Pikine et de Keur Massar, arborant des brassards rouges, ont du coup exigé le départ du percepteur municipal de Pikine. D’après le secrétaire général départemental à Pikine de la Fgts/B, Mapenda Fall, «le départ du percepteur de Pikine est devenu une demande sociale, car tous les agents municipaux entre Pikine et Keur Massar l’exigent». D’après lui, le percepteur a agi contre les textes et règlements en vigueur afférents à notre statut d’agents municipaux, dont la question de la hausse des salaires et leur paiement à temps échu.
Et une autre responsable du nom d’Anta Diakhaté Ndao, de poursuivre, pour promettre une intensification de la lutte dans les jours à venir. «En tout cas, les autorités sont averties. Si rien n’est fait, nous allons maintenir la pression par des grèves et même des marches pour le respect de nos droits. Mais en attendant cela, nous réclamons le départ de Malick Diouf, qui refuse d’appliquer une circulaire du gouvernement pour la révision à la hausse des salaires. L’administration est écrite», dit-elle.
Revenant sur leur conflit avec le percepteur municipal de Pikine, Anta Diakhaté Ndao s’explique : «Nous avons appris avec stupéfaction, le refus du percepteur de s’exécuter sur les augmentations de salaires. Ce refus symbolise un caractère défiant qui va à contresens de la circulaire édictée par l’État du Sénégal et signée par notre ministre de tutelle, en date du 24 février 2023. Cette circulaire signée le 10 mai est relative à la généralisation et la revalorisation des salaires des agents de l’État, notamment en son article 29 de la loi numéro 2011-08 du 30 mars 2011. Ce qui nous choque dans tout ça, le même percepteur s’est permis d’effectuer le paiement de ces mêmes augmentations pour le mois de mars dernier».
Et de conclure, pour réclamer également le paiement sans conditions des salaires sur la base des augmentations, conformément à la grille actée et signée par le gouvernement du Sénégal et celui des arriérés de salaires dans certaines collectivités territoriales, dont 4 mois au niveau du Conseil départemental de Keur Massar, rapporte "L'As".