Les acteurs politiques et de la société civile qui réclamaient la nomination d’une personnalité neutre à la tête de l’organisation des élections, comme ce fut le cas lors de la présidentielle de 2000 et 2012, peuvent déchanter. En effet, le président de la République qui s’est toujours démarqué de cette demande, après son arrivé au pouvoir, continue de camper sur son refus de suivre l’exemple de ses prédécesseresse, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, rapporte "Sud Quotidien".
La preuve, dans la liste de la nouvelle équipe gouvernementale, le chef de l’Etat s’est gardé de nommer une personnalité non partisane à la tête du ministère de l’Intérieur, chargé de l’organisation de la prochaine présidentielle. Il a juste muté le controversé Antoine Felix Abdoulaye Diome, en faisant appel à un autre responsable de son parti, l’Alliance pour la République (Apr), pour le remplacer, constate le journal.
Il s’agit de Me Sidiki Kaba, dont le passage à la tête du ministère de la Justice, de 2013 à 2017, a été marqué par le maintien en prison de l’ancien député-maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, malgré son élection comme député lors des Législatives de 2017, qui lui avait conféré une immunité parlementaire. «Khalifa Sall n’est pas en prison comme un député, mais plutôt, comme une personne qui a maille à partir avec la justice sénégalaise», avait-il déclaré, pour justifier le maintien en détention de Khalifa Sall.
La preuve, dans la liste de la nouvelle équipe gouvernementale, le chef de l’Etat s’est gardé de nommer une personnalité non partisane à la tête du ministère de l’Intérieur, chargé de l’organisation de la prochaine présidentielle. Il a juste muté le controversé Antoine Felix Abdoulaye Diome, en faisant appel à un autre responsable de son parti, l’Alliance pour la République (Apr), pour le remplacer, constate le journal.
Il s’agit de Me Sidiki Kaba, dont le passage à la tête du ministère de la Justice, de 2013 à 2017, a été marqué par le maintien en prison de l’ancien député-maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, malgré son élection comme député lors des Législatives de 2017, qui lui avait conféré une immunité parlementaire. «Khalifa Sall n’est pas en prison comme un député, mais plutôt, comme une personne qui a maille à partir avec la justice sénégalaise», avait-il déclaré, pour justifier le maintien en détention de Khalifa Sall.