Les représentants de l’Etat ont été informés d’un suicide par pendaison d’un père de famille, Ousmane Danso, 68 ans . Selon le récit du journal « Les Echos », c’est le sous-préfet qui est arrivé en premier sur les lieux du drame, en compagnie du maire de Nioro Alassane Sall et du chef de village.
Quelques minutes plus tard, le commandant de la brigade de gendarmerie de Sokone débarque avec ses hommes. Il salue ses devanciers par un signe de la main. Il enchaîne avec les auditions des membres de la famille du défunt. Le sous-préfet s’offusque de l’attitude du commandant de Brigade El Hadji Diémé. Il en fait la remarque au maire Alassane Sall. Mais, pour ne pas en faire une affaire, ce dernier lui conseille de passer l’éponge. L’incident aurai dû s’arrêter là. Que nenni !
Selon toujours « Les Echos », le sous-préfet va trouver le gendarme en pleine audition avec les proches de la victime. Il hausse le ton et réclame le salut militaire. L’officier de police judiciaire refuse d’obtempérer. Il s’ensuit des échanges de propos aigres-doux. « C’est moi qui suis intervenu pour dissuader le commandant de partir sans finir son travail », témoigne le maire de Nioro, Alassane Sall.
« Quand ma secrétaire m’a informé du drame, j’ai alerté le commandant de Brigade qui m’a trouvé sur les lieux avec le sous-préfet et le chef de village. Il nous a salués par un signe de la main et a commencé à faire son travail. Le sous-préfet s’est offusqué de latitude du gendarme et a réclamé le salut militaire. Je lui ai dit de laisser tomber. En vain. Le commandant lui a dit que tous les deux n’étaient pas dans une cérémonie, le sous-préfet a menacé de faire un rapport contre lui ».
«Le commandant a fait son rapport qu’il a adressé à sa hiérarchie. J’en fais pareil moi aussi avec ma hiérarchie », renchérit le sous-préfet.
Quelques minutes plus tard, le commandant de la brigade de gendarmerie de Sokone débarque avec ses hommes. Il salue ses devanciers par un signe de la main. Il enchaîne avec les auditions des membres de la famille du défunt. Le sous-préfet s’offusque de l’attitude du commandant de Brigade El Hadji Diémé. Il en fait la remarque au maire Alassane Sall. Mais, pour ne pas en faire une affaire, ce dernier lui conseille de passer l’éponge. L’incident aurai dû s’arrêter là. Que nenni !
Selon toujours « Les Echos », le sous-préfet va trouver le gendarme en pleine audition avec les proches de la victime. Il hausse le ton et réclame le salut militaire. L’officier de police judiciaire refuse d’obtempérer. Il s’ensuit des échanges de propos aigres-doux. « C’est moi qui suis intervenu pour dissuader le commandant de partir sans finir son travail », témoigne le maire de Nioro, Alassane Sall.
« Quand ma secrétaire m’a informé du drame, j’ai alerté le commandant de Brigade qui m’a trouvé sur les lieux avec le sous-préfet et le chef de village. Il nous a salués par un signe de la main et a commencé à faire son travail. Le sous-préfet s’est offusqué de latitude du gendarme et a réclamé le salut militaire. Je lui ai dit de laisser tomber. En vain. Le commandant lui a dit que tous les deux n’étaient pas dans une cérémonie, le sous-préfet a menacé de faire un rapport contre lui ».
«Le commandant a fait son rapport qu’il a adressé à sa hiérarchie. J’en fais pareil moi aussi avec ma hiérarchie », renchérit le sous-préfet.