Le jeune Barry, le bras et la jambe cassés revient sur les circonstances du calvaire qu’il a vécu. « Nous étions deux sur nos motos. Ils ont surgi des herbes et ont frappé Souleymane qui a perdu le contrôle après quelques mètres. Quand j’ai immobilisé ma moto, ils m’ont attaqué avec des gourdins et une machette et m’ont cassé les membres », retrace la victime.
Souleymane s’en est tiré avec une main fracturée. Il déplore le fait que des civils aient l’audace de les frapper. « Ce n’est pas la première fois que des pisteurs blessent des personnes et c’est toujours des affaires sans suite. Je n’ai dû mon salut qu’aux femmes et jeunes du village qui étaient dans les champs. Quand je suis tombé, j’avais perdu connaissance, ils m’ont secouru, sans leur promptitude, j’allais mourir », se désole-t- il.
Le porte-parole des fraudeurs de la zone, Mouhamed Ndao est catégorique. Il trouve que la faute incombe aux douaniers, mandatant des civils non formés pour ce travail. « Les pisteurs doivent être extirpés des postes de Douanes. On ne doit pas donner des armes et des menottes à des civils pour qu’ils commettent des actes répréhensibles », déplore le fraudeur.
Les contrebandiers de Nioro appellent les autorités douanières à prendre leurs responsabilités, avant que l’irréparable ne se produise. Puisque les cas de violences imputées aux indicateurs commencent à faire foison.
Souleymane s’en est tiré avec une main fracturée. Il déplore le fait que des civils aient l’audace de les frapper. « Ce n’est pas la première fois que des pisteurs blessent des personnes et c’est toujours des affaires sans suite. Je n’ai dû mon salut qu’aux femmes et jeunes du village qui étaient dans les champs. Quand je suis tombé, j’avais perdu connaissance, ils m’ont secouru, sans leur promptitude, j’allais mourir », se désole-t- il.
Le porte-parole des fraudeurs de la zone, Mouhamed Ndao est catégorique. Il trouve que la faute incombe aux douaniers, mandatant des civils non formés pour ce travail. « Les pisteurs doivent être extirpés des postes de Douanes. On ne doit pas donner des armes et des menottes à des civils pour qu’ils commettent des actes répréhensibles », déplore le fraudeur.
Les contrebandiers de Nioro appellent les autorités douanières à prendre leurs responsabilités, avant que l’irréparable ne se produise. Puisque les cas de violences imputées aux indicateurs commencent à faire foison.