C’ est une petite portion du butin détourné par Sani Abacha qui devrait bientôt être retourné au Nigeria. Les millions volés par l'ancien dictateur et sa famille ont été déposés sur des comptes en Suisse, en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Tous ces pays ont rendu d'importantes sommes d'argents au Nigeria ces dernières années.
En 2017, la Suisse avait par exemple annoncé la restitution de 321 millions de dollars d'actifs saisis dans le cadre d'une procédure pénale contre le fils du général Abacha.
L'ambassadrice des États-Unis au Nigeria a déclaré cette semaine que près de 335 millions de dollars volés par le général et sa famille ont été retournés par son pays jusqu'à présent.
La dernière tranche s'élève donc à 23 millions de dollars, une somme qui sera utilisée pour financer trois projets d'infrastructures : un pont sur le fleuve Niger, l'autoroute Lagos Ibadan et de la route Abuja-Kano.
Mais beaucoup craignent déjà que ce pactole soit de nouveau englouti par la corruption, alors que le Nigeria s'enfonce toujours plus dans la crise économique. Le Syndicat du personnel académique des universités (Asuu), qui mène une grève depuis plus de sept mois, a par exemple suggéré que cette somme soit investie dans l'augmentation des salaires des professeurs d'université “pour que les jeunes puissent reprendre le chemin des cours”.
RFI
En 2017, la Suisse avait par exemple annoncé la restitution de 321 millions de dollars d'actifs saisis dans le cadre d'une procédure pénale contre le fils du général Abacha.
L'ambassadrice des États-Unis au Nigeria a déclaré cette semaine que près de 335 millions de dollars volés par le général et sa famille ont été retournés par son pays jusqu'à présent.
La dernière tranche s'élève donc à 23 millions de dollars, une somme qui sera utilisée pour financer trois projets d'infrastructures : un pont sur le fleuve Niger, l'autoroute Lagos Ibadan et de la route Abuja-Kano.
Mais beaucoup craignent déjà que ce pactole soit de nouveau englouti par la corruption, alors que le Nigeria s'enfonce toujours plus dans la crise économique. Le Syndicat du personnel académique des universités (Asuu), qui mène une grève depuis plus de sept mois, a par exemple suggéré que cette somme soit investie dans l'augmentation des salaires des professeurs d'université “pour que les jeunes puissent reprendre le chemin des cours”.
RFI