Le prévenu faisait son travail de carreleur, lorsqu’un chien du voisinage est venu l’attaquer. Le carreleur le repousse violemment. Ceci n’ a pas eu l’heur de plaire au maître du chien, Thierry. Ce dernier s’en prend alors au carreleur. La suite, c'est une vive altercation au cours de laquelle le prévenu lui aurait porté des coups violents, qui lui ont causé des blessures.
« Je lui ai plusieurs fois dit de garder son chien, mais Thierry me répond toujours qu’il fait son travail. Aussi, quand il m’a attaqué, je l’ai tout simplement repoussé, ce qui ne lui a pas plu. Thierry est accouru pour m’attaquer. Il a glissé et s’ est blessé. Je ne suis pas l’auteur de ces blessures », se défend le prévenu qui, pourtant, à l’enquête préliminaire, avait reconnu s’être battu avec le maître du chien de garde.
Pour Me Ndione, l’avocat de la partie civile, le prévenu n’a ni glissé ni trébuché. « Ce qui s’est passé et le prévenu l’a déclaré aux enquêteurs, c’est qu’il s’est battu avec mon client, lui a causé ces graves blessures à la tête. Il est évident qu’il détenait soit une barre de fer ou une règle. Le prévenu est de mauvaise foi en parlant de glissade. Je demande des dommages et intérêts de deux millions», a plaidé Maître Ndione.
L’avocat de la défense Maître Abdoulaye Tall, de répliquer : « Mon client faisait son travail. Il était dans la normalité lorsque le chien est venu l’attaquer. Il le repousse, ce qui n’a pas plu à Thierry, son maître. Il n’y a pas de preuves corroborant un accrochage entre lui et la partie civile. Mon client devait choisir entre se laisser dévorer par l’animal ou le repousser. Il a choisi de le repousser. On sait les relations qui existent entre un chien et son maître, qui sont telles que l’animal est considéré comme un fils pour lui. Mais l’humain est plus important. La partie civile a dû tomber et cogner l’angle de l’acrotère ».
Le tribunal a déclaré le prévenu coupable des faits de coups et blessures volontaires et l’a condamné à six mois de prison assortis de sursis et à payer des dommages et intérêts de 400 mille francs Cfa.
« Je lui ai plusieurs fois dit de garder son chien, mais Thierry me répond toujours qu’il fait son travail. Aussi, quand il m’a attaqué, je l’ai tout simplement repoussé, ce qui ne lui a pas plu. Thierry est accouru pour m’attaquer. Il a glissé et s’ est blessé. Je ne suis pas l’auteur de ces blessures », se défend le prévenu qui, pourtant, à l’enquête préliminaire, avait reconnu s’être battu avec le maître du chien de garde.
Pour Me Ndione, l’avocat de la partie civile, le prévenu n’a ni glissé ni trébuché. « Ce qui s’est passé et le prévenu l’a déclaré aux enquêteurs, c’est qu’il s’est battu avec mon client, lui a causé ces graves blessures à la tête. Il est évident qu’il détenait soit une barre de fer ou une règle. Le prévenu est de mauvaise foi en parlant de glissade. Je demande des dommages et intérêts de deux millions», a plaidé Maître Ndione.
L’avocat de la défense Maître Abdoulaye Tall, de répliquer : « Mon client faisait son travail. Il était dans la normalité lorsque le chien est venu l’attaquer. Il le repousse, ce qui n’a pas plu à Thierry, son maître. Il n’y a pas de preuves corroborant un accrochage entre lui et la partie civile. Mon client devait choisir entre se laisser dévorer par l’animal ou le repousser. Il a choisi de le repousser. On sait les relations qui existent entre un chien et son maître, qui sont telles que l’animal est considéré comme un fils pour lui. Mais l’humain est plus important. La partie civile a dû tomber et cogner l’angle de l’acrotère ».
Le tribunal a déclaré le prévenu coupable des faits de coups et blessures volontaires et l’a condamné à six mois de prison assortis de sursis et à payer des dommages et intérêts de 400 mille francs Cfa.