Dés que Madame Kouyaté a été élue à la tête du Conseil d’Administration de la Société du droit d’auteur et des droits voisins (SODAV), des voix se sont élevées pour critiquer le choix porté sur cette dame. Seul argument pour émettre des critiques à son égard : «C’est la sœur de Youssou Ndour» !
Or, dakarposte.com a pu glaner qu' il ne s’agit guère ici d’une nomination derrière laquelle on aurait pu soupçonner l’influence de Youssou Ndour mais il s’agit bien d’une élection à laquelle ont participé 28 votants. Madame Kouyaté Ngoné Ndour avait en face d’elle quatre adversaires et elle s’est retrouvée majoritaire avec 11 voix, devançant l’écrivain et éditeur Seydi Sow (7 voix), le musicien et producteur Mansour Jacques Sagna dit «Aladjiman», l’écrivain et éditeur Elie Charles Moreau et le producteur de cinéma Joseph Sagna qui ont, chacun, obtenu trois voix.
Pourtant, pour remplacer cette autre dame, la cinéaste Angèle Diabang, qui a démissionné au début du mois de septembre dernier après un an et demi de présidence, personne parmi les candidats n’est plus qualifiée que «la sœur de Youssou Ndour» qui, en tant que productrice privée a déjà fait ses preuves en développant sa propre entreprise tout en donnant un coup de main salutaire à son frère à chaque fois que de besoin.
Ngoné Ndour est une productrice qui a évolué parallèlement aux structures crées par Youssou Ndour. Avec des idées plein la tête, elle a su profiter de la notoriété de ce dernier grâce à son esprit d’entreprise. C’est ainsi qu’elle est la créatrice et patronne d’une entreprise dénommée Red Carpet (Tapis Rouge) qui, dès après que youssou ait organisé son Grand Bal à Bercy, a initié à Dakar le Petit Bal des Enfants au Magic Land.
Cette manifestation qui a lieu tous les ans depuis 2004 a toujours été organisée par elle-même et sa structure privée, sans aucun apport financier de son frère ou des sociétés appartenant à ce dernier. C’est du Petit Bal des Enfants qu’a été inspirée la production de télévision pour enfants la plus en vue sur les petits écrans nationaux, Sen Petit Gallé dont elle est la coordonnatrice. Ce n’est pour rien qu’elle est aujourd’hui la toute puissante patronne de Prince Arts, la maison qui produit toute la crème des musiciens de ce pays.
Ce label est aujourd’hui devenu une référence en Afrique grâce à l’opiniâtreté de Ngoné Ndour Kouyaté, une femme qui est toujours la première à arriver à son bureau et la dernière à en sortir. Le travail et la maison, Ngoné Ndour ne connaît que ça. Si bien que sa vie familiale coule comme un fleuve tranquille. Elle a perdu son doux et tendre Matar Kouyaté lors du tournage de la dernière édition de Sen Petit Gallé et, après son deuil elle s’est aussitôt remise au travail.
Ngoné Ndour ne sait peut-être pas chanter mais elle sait diriger de main de maître une structure dotée de statuts et de règles de procédures. Sa compétence ne peut être mise en doute au vu de son parcours personnel et de sa grande capacité à intégrer son environnement immédiat. Côté social, après avoir démontré ses qualités d’épouse dévouée, elle cache difficilement son côté maman-poule toute acquise à la cause des siens.
La nouvelle patronne de la SODAV est bien la personne qu’il faut à la place qu’il faut. Ses adversaires dans la course pour le poste de Pca de la nouvelle société de droits d’auteurs et droits voisins ne sont certes pas des inconnus et méritent, tout autant qu’elle de diriger le Conseil d’administration, mais dès lors qu’il s’est agi d’un vote à la suite duquel elle a été régulièrement élue, la messe est dite…
Mamadou Ndiaye
dakarposte
Or, dakarposte.com a pu glaner qu' il ne s’agit guère ici d’une nomination derrière laquelle on aurait pu soupçonner l’influence de Youssou Ndour mais il s’agit bien d’une élection à laquelle ont participé 28 votants. Madame Kouyaté Ngoné Ndour avait en face d’elle quatre adversaires et elle s’est retrouvée majoritaire avec 11 voix, devançant l’écrivain et éditeur Seydi Sow (7 voix), le musicien et producteur Mansour Jacques Sagna dit «Aladjiman», l’écrivain et éditeur Elie Charles Moreau et le producteur de cinéma Joseph Sagna qui ont, chacun, obtenu trois voix.
Pourtant, pour remplacer cette autre dame, la cinéaste Angèle Diabang, qui a démissionné au début du mois de septembre dernier après un an et demi de présidence, personne parmi les candidats n’est plus qualifiée que «la sœur de Youssou Ndour» qui, en tant que productrice privée a déjà fait ses preuves en développant sa propre entreprise tout en donnant un coup de main salutaire à son frère à chaque fois que de besoin.
Ngoné Ndour est une productrice qui a évolué parallèlement aux structures crées par Youssou Ndour. Avec des idées plein la tête, elle a su profiter de la notoriété de ce dernier grâce à son esprit d’entreprise. C’est ainsi qu’elle est la créatrice et patronne d’une entreprise dénommée Red Carpet (Tapis Rouge) qui, dès après que youssou ait organisé son Grand Bal à Bercy, a initié à Dakar le Petit Bal des Enfants au Magic Land.
Cette manifestation qui a lieu tous les ans depuis 2004 a toujours été organisée par elle-même et sa structure privée, sans aucun apport financier de son frère ou des sociétés appartenant à ce dernier. C’est du Petit Bal des Enfants qu’a été inspirée la production de télévision pour enfants la plus en vue sur les petits écrans nationaux, Sen Petit Gallé dont elle est la coordonnatrice. Ce n’est pour rien qu’elle est aujourd’hui la toute puissante patronne de Prince Arts, la maison qui produit toute la crème des musiciens de ce pays.
Ce label est aujourd’hui devenu une référence en Afrique grâce à l’opiniâtreté de Ngoné Ndour Kouyaté, une femme qui est toujours la première à arriver à son bureau et la dernière à en sortir. Le travail et la maison, Ngoné Ndour ne connaît que ça. Si bien que sa vie familiale coule comme un fleuve tranquille. Elle a perdu son doux et tendre Matar Kouyaté lors du tournage de la dernière édition de Sen Petit Gallé et, après son deuil elle s’est aussitôt remise au travail.
Ngoné Ndour ne sait peut-être pas chanter mais elle sait diriger de main de maître une structure dotée de statuts et de règles de procédures. Sa compétence ne peut être mise en doute au vu de son parcours personnel et de sa grande capacité à intégrer son environnement immédiat. Côté social, après avoir démontré ses qualités d’épouse dévouée, elle cache difficilement son côté maman-poule toute acquise à la cause des siens.
La nouvelle patronne de la SODAV est bien la personne qu’il faut à la place qu’il faut. Ses adversaires dans la course pour le poste de Pca de la nouvelle société de droits d’auteurs et droits voisins ne sont certes pas des inconnus et méritent, tout autant qu’elle de diriger le Conseil d’administration, mais dès lors qu’il s’est agi d’un vote à la suite duquel elle a été régulièrement élue, la messe est dite…
Mamadou Ndiaye
dakarposte
