Plus que jamais, Elon Musk croit possible de donner des « supers pouvoirs » aux humains. Le milliardaire, patron (notamment) de la start-up Neuralink, estime être en mesure de faire installer son implant neuronal sur plusieurs autres personnes d'ici la fin de l'année, après l'avoir fait implanter sur le premier cerveau humain en janvier .
« Ce n'est que maintenant que nous allons vers notre deuxième patient. Mais nous espérons, si tout se passe bien, en avoir plusieurs, plus de cinq, dès cette année », a déclaré le milliardaire mercredi lors d'une conférence en direct sur X, son réseau social. « Pour la prochaine phase de déploiement, nous voulons vraiment nous assurer que nous progressons le plus possible entre chaque patient de Neuralink », a précisé le milliardaire, qui est aussi patron de Tesla et SpaceX.
Elon Musk l'assure : le dysfonctionnement qui avait affecté l'implant installé sur le premier patient humain - un dénommé Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée - a été réparé. En mai, Neuralink avait indiqué que le dispositif avait rencontré des problèmes mécaniques. Dans les semaines qui ont suivi l'opération, certains des fils d'électrodes implantés dans le tissu cérébral ont commencé à se rétracter, ce qui a empêché le dispositif de fonctionner correctement. Comme ces électrodes servent à capter les signaux neuronaux, le patient avait momentanément perdu en capacité à contrôler le curseur d'une souris par la pensée.
Rivaliser avec les machines
Depuis, Neuralink a fait savoir que le problème avait été résolu, notamment en améliorant l'algorithme d'enregistrement pour le rendre plus sensible aux signaux. Mercredi, la start-up a indiqué qu'elle visait désormais l'implantation de fils plus en profondeur dans le cerveau.
Le plan d'Elon Musk pour connecter notre cerveau à un ordinateur
Elon Musk se projette encore plus loin. Lors de sa conférence, le milliardaire a réaffirmé son souhait de parvenir, un jour, à rendre la mobilité à des personnes paralysées, grâce à un deuxième implant, au niveau de la moelle épinière. Neuralink cherche aussi à augmenter la bande passante de la liaison entre le cerveau et l'ordinateur, car « pour la symbiose entre l'homme et l'intelligence artificielle, il est très important de pouvoir communiquer à une vitesse que l'IA peut suivre », a assuré le dirigeant. Elon Musk estime que les implants cérébraux permettront, à l'avenir, aux humains, de rivaliser avec les machines et donc de contenir le risque qu'elles prennent le contrôle.
« Ce n'est que maintenant que nous allons vers notre deuxième patient. Mais nous espérons, si tout se passe bien, en avoir plusieurs, plus de cinq, dès cette année », a déclaré le milliardaire mercredi lors d'une conférence en direct sur X, son réseau social. « Pour la prochaine phase de déploiement, nous voulons vraiment nous assurer que nous progressons le plus possible entre chaque patient de Neuralink », a précisé le milliardaire, qui est aussi patron de Tesla et SpaceX.
Elon Musk l'assure : le dysfonctionnement qui avait affecté l'implant installé sur le premier patient humain - un dénommé Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée - a été réparé. En mai, Neuralink avait indiqué que le dispositif avait rencontré des problèmes mécaniques. Dans les semaines qui ont suivi l'opération, certains des fils d'électrodes implantés dans le tissu cérébral ont commencé à se rétracter, ce qui a empêché le dispositif de fonctionner correctement. Comme ces électrodes servent à capter les signaux neuronaux, le patient avait momentanément perdu en capacité à contrôler le curseur d'une souris par la pensée.
Rivaliser avec les machines
Depuis, Neuralink a fait savoir que le problème avait été résolu, notamment en améliorant l'algorithme d'enregistrement pour le rendre plus sensible aux signaux. Mercredi, la start-up a indiqué qu'elle visait désormais l'implantation de fils plus en profondeur dans le cerveau.
Le plan d'Elon Musk pour connecter notre cerveau à un ordinateur
Elon Musk se projette encore plus loin. Lors de sa conférence, le milliardaire a réaffirmé son souhait de parvenir, un jour, à rendre la mobilité à des personnes paralysées, grâce à un deuxième implant, au niveau de la moelle épinière. Neuralink cherche aussi à augmenter la bande passante de la liaison entre le cerveau et l'ordinateur, car « pour la symbiose entre l'homme et l'intelligence artificielle, il est très important de pouvoir communiquer à une vitesse que l'IA peut suivre », a assuré le dirigeant. Elon Musk estime que les implants cérébraux permettront, à l'avenir, aux humains, de rivaliser avec les machines et donc de contenir le risque qu'elles prennent le contrôle.