Neuf enfants, donc, âgés de 3 à 13 ans, qui ont passé ensemble plusieurs années sur le territoire du califat de Daech. Cinq d'entre eux sont directement liés aux frères Clain, qui avaient enregistré les revendications des attentats du 13 novembre 2005. Il s'agit en effet des enfants de Jennifer Clain, la nièce des frères. Ces derniers sont morts dans des attaques de la coalition internationale à Baghouz, le dernier bastion de l'EI en Syrie. Jennifer Clain avait ensuite été arrêtée alors qu'elle fuyait la Syrie avec ses enfants. Son époux, Kevin Gonot, a, lui, été condamné à mort en Irak.
Expulsés vers la France
Leur retour en France ce mardi est le résultat d'un protocole signé entre la France et la Turquie depuis 2014, explique la radio. Les djihadistes français sont systématiquement expulsés vers Paris. Jennifer Clain, avec ses cinq enfants, et la femme de Thomas Collange, un autre djihadiste, avec ses quatre enfants, ont été accueillies par la DGSI à leur arrivée. Les deux femmes ont été placées en garde à vue dès leur arrivée sur le territoire, dans le cadre d'une enquête pour association de malfaiteurs terroriste. Les enfants ont, quant à eux, été séparés de leurs mères et confiés à l'aide sociale à l'enfance de Seine-Saint-Denis. Cette institution prend déjà en charge depuis plusieurs années d'autres membres de la famille Clain. Un suivi est alors mis en place, avec des juges, des éducateurs et des psychologues.
Expulsés vers la France
Leur retour en France ce mardi est le résultat d'un protocole signé entre la France et la Turquie depuis 2014, explique la radio. Les djihadistes français sont systématiquement expulsés vers Paris. Jennifer Clain, avec ses cinq enfants, et la femme de Thomas Collange, un autre djihadiste, avec ses quatre enfants, ont été accueillies par la DGSI à leur arrivée. Les deux femmes ont été placées en garde à vue dès leur arrivée sur le territoire, dans le cadre d'une enquête pour association de malfaiteurs terroriste. Les enfants ont, quant à eux, été séparés de leurs mères et confiés à l'aide sociale à l'enfance de Seine-Saint-Denis. Cette institution prend déjà en charge depuis plusieurs années d'autres membres de la famille Clain. Un suivi est alors mis en place, avec des juges, des éducateurs et des psychologues.