Le dégel s’annonce. La ministre gambienne des Affaires étrangères a lâché le morceau, son pays a levé la mesure d’augmentation du prix de la traversée de la Gambie pour les gros porteurs de 4000 à 400.000 F Cfa.
Mme Mcdouall Gaye l’a annoncé lors des négociations entre le Sénégal et la Gambie sur cette question précise mais aussi sur dix autres points dont la construction du pont sur le fleuve Gambie.
La hausse unilatérale de la traversée de la Gambie par les gros porteurs, jugée excessive par les transporteurs sénégalais était à l’origine du blocus des frontières sénégalaises avec la Gambie.
Ce sont en effet les transporteurs sénégalais, sous la houlette de leur syndicat qui ont quasiment dicté à l’Etat la conduite à tenir face à cette hausse des prix de la traversée que rien ne justifiait, à leurs yeux, en bloquant eux-mêmes l’accès au territoire gambien à tout véhicule qui voulait traverser la frontière à partir du Sénégal.
Si cette question est réglée, les autres points à l’ordre du jour de la rencontre de Dakar ne passeront que comme des accessoires aux yeux de l’opinion sénégalaise, dont la préoccupation essentielle concernait cette hausse unilatérale considérée comme une lubie de plus du président Jammeh.
D’autre part la ministre Gambienne a affirmé que Banjul ne voit aucun inconvénient à la construction d’un pont sur le fleuve Gambie qui permettrait une circulation plus fluide dans le transport entre les deux pays mais aussi entre les parties nord et sud du Sénégal séparées par ce pays.
«Nous n’avons pas de problème avec la construction du pont sur le fleuve Gambie. C’est l’architecture du pont qui pose problème parce qu’il empêche la navigation sur le fleuve» a déclaré Mme Macdougall Gaye.
Si la rencontre se poursuit dans ce sens pour les autres questions, les observateurs pourraient en conclure que le président Gambien a véritablement senti les effets négatifs du blocus sur l'économie de son pays, ce qui l'aura poussé à lâcher du lest aussi promptement.
Mme Mcdouall Gaye l’a annoncé lors des négociations entre le Sénégal et la Gambie sur cette question précise mais aussi sur dix autres points dont la construction du pont sur le fleuve Gambie.
La hausse unilatérale de la traversée de la Gambie par les gros porteurs, jugée excessive par les transporteurs sénégalais était à l’origine du blocus des frontières sénégalaises avec la Gambie.
Ce sont en effet les transporteurs sénégalais, sous la houlette de leur syndicat qui ont quasiment dicté à l’Etat la conduite à tenir face à cette hausse des prix de la traversée que rien ne justifiait, à leurs yeux, en bloquant eux-mêmes l’accès au territoire gambien à tout véhicule qui voulait traverser la frontière à partir du Sénégal.
Si cette question est réglée, les autres points à l’ordre du jour de la rencontre de Dakar ne passeront que comme des accessoires aux yeux de l’opinion sénégalaise, dont la préoccupation essentielle concernait cette hausse unilatérale considérée comme une lubie de plus du président Jammeh.
D’autre part la ministre Gambienne a affirmé que Banjul ne voit aucun inconvénient à la construction d’un pont sur le fleuve Gambie qui permettrait une circulation plus fluide dans le transport entre les deux pays mais aussi entre les parties nord et sud du Sénégal séparées par ce pays.
«Nous n’avons pas de problème avec la construction du pont sur le fleuve Gambie. C’est l’architecture du pont qui pose problème parce qu’il empêche la navigation sur le fleuve» a déclaré Mme Macdougall Gaye.
Si la rencontre se poursuit dans ce sens pour les autres questions, les observateurs pourraient en conclure que le président Gambien a véritablement senti les effets négatifs du blocus sur l'économie de son pays, ce qui l'aura poussé à lâcher du lest aussi promptement.