Ce n'est pas tous les jours qu'une mère se décide à traîner son fils en justice. Et pourtant, c'est ce qui est arrivé hier au tribunal de Diourbel. Ménagère et âgée de 53 ans, Mame Diarra Guèye s'est présentée devant la barre du tribunal de Diourbel aux côtés de son fils Moustapha Niang. Le bras gauche dans le plâtre, Mame Diarra Guèye qui semblait souffrir le martyre, poursuit son fils aîné pour des actes de violences contre elle. «Monsieur le juge, si je me suis décidée à poursuivre ma propre progéniture en justice, c'est parce qu'aucun autre choix ne s'offrait à moi. Moustapha Niang est mon fils aîné. C'est le premier de mes quatre enfants, mais je ne veux plus le voir à partir de maintenant. Il m'a cassé le bras certes, mais la douleur que je porte au cœur est encore plus dure à supporter que ma fracture au bras», a confié en larmes la mère de famille à la barre.
Poursuivant, elle déclare: «Plusieurs fois, je lui ai fait remarquer l'heure très tardive à laquelle il rentre à la maison. Le danger, c'est que si les malfaiteurs le voient passer par-dessus le mur, ces derniers pourraient l'imiter et entrer chez moi. Le soir des faits, Moustapha est rentré après minuit à la maison. Comme j'étais très en colère contre lui, j'ai récupéré mon matelas qui est dans sa chambre. Mais sa réaction m'a complètement bouleversée. Il est brusquement sorti de sa chambre et s'est jeté sur moi avec un gourdin. Il m'a jetée par terre et m'a asséné de violents coups sur tout le corps. Ce n'est qu'après des examens à l'hôpital Heinrich Lübke que ma fracture a été constatée par le médecin». Une version des faits dégagée en touche par Moustapha Niang.
A l’en croire, sa mère est animée par une volonté délibérée de le faire emprisonner. «Ma mère ne veut que me faire enfermer, et rien d'autre. Contrairement à ses dires, le matelas m'appartient parce que c'est moi qui lui avais envoyé 40.000 Fcfa pour qu'elle me l'achète. Quand je suis rentré le soir des faits, elle m'a abreuvé d'injures. Je ne lui ai pas répondu et elle s'est jetée sur moi en me prenant au collet. Quand je me suis débattu, elle est tombée. C'est là que mes sœurs sont sorties pour se jeter sur moi. J'ai pris un bâton pour me défendre, mais je n’ai jamais frappé exprès ma mère», affirme-t-il. Mame Diarra Guèye n'ayant pas réclamé de dommages et intérêts à son fils, le procureur Mamadou Saydou Diao s'en est rapporté à la décision du tribunal. Reconnu coupable de coups et blessures volontaires ayant occasionné une incapacité temporaire de travail(Itt) de quinze jours, Moustapha Niang a écopé d'une peine de six mois de prison dont un mois de prison ferme.
L'As
Poursuivant, elle déclare: «Plusieurs fois, je lui ai fait remarquer l'heure très tardive à laquelle il rentre à la maison. Le danger, c'est que si les malfaiteurs le voient passer par-dessus le mur, ces derniers pourraient l'imiter et entrer chez moi. Le soir des faits, Moustapha est rentré après minuit à la maison. Comme j'étais très en colère contre lui, j'ai récupéré mon matelas qui est dans sa chambre. Mais sa réaction m'a complètement bouleversée. Il est brusquement sorti de sa chambre et s'est jeté sur moi avec un gourdin. Il m'a jetée par terre et m'a asséné de violents coups sur tout le corps. Ce n'est qu'après des examens à l'hôpital Heinrich Lübke que ma fracture a été constatée par le médecin». Une version des faits dégagée en touche par Moustapha Niang.
A l’en croire, sa mère est animée par une volonté délibérée de le faire emprisonner. «Ma mère ne veut que me faire enfermer, et rien d'autre. Contrairement à ses dires, le matelas m'appartient parce que c'est moi qui lui avais envoyé 40.000 Fcfa pour qu'elle me l'achète. Quand je suis rentré le soir des faits, elle m'a abreuvé d'injures. Je ne lui ai pas répondu et elle s'est jetée sur moi en me prenant au collet. Quand je me suis débattu, elle est tombée. C'est là que mes sœurs sont sorties pour se jeter sur moi. J'ai pris un bâton pour me défendre, mais je n’ai jamais frappé exprès ma mère», affirme-t-il. Mame Diarra Guèye n'ayant pas réclamé de dommages et intérêts à son fils, le procureur Mamadou Saydou Diao s'en est rapporté à la décision du tribunal. Reconnu coupable de coups et blessures volontaires ayant occasionné une incapacité temporaire de travail(Itt) de quinze jours, Moustapha Niang a écopé d'une peine de six mois de prison dont un mois de prison ferme.
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