S’il n’y a pas des éléments nouveaux dans la démarche normale précédent toute élection, notamment présidentielle, Ndiaga Sylla relève, cependant, que «la période d’enrôlement est très courte pour une élection si importante».
L’expert électoral souligne, sous ce rapport, que «le délai de 72h pour saisine, mentionné par le décret n’a pas de sens puisque le contentieux dure 15 jours après la publication des listes provisoires».
Le problème des primo-votants sans Cni
Le président du Dialogue citoyen souligne également un autre enjeu de cette révision des listes électorales. Il s’agit de l’enrôlement des primo-votants, ces citoyens sénégalais qui auront 18 ans révolus à la date du 25 février 2024, qui ne disposent pas de Carte nationale d’identité biométrique, un préalable pour disposer d’une carte d’électeur.
Ce même débat s’était posé aussi bien aux dernières Locales qu’aux Législatives. Sauf si un autre décret autorise une dérogation avec l’usage de certificat de résidence ou de domicile par exemple, comme cela a été le cas. Seulement, la mise à disposition de ces documents avait été vivement décriée par l’opposition.
Le leader du Cabinet d’expertise électorale (Ceelect) alerte déjà sur cette question sensible des primo-votants alors même que les acteurs politiques ne sont pas encore dans les dispositions de se retrouver autour des questions électorales.
Or, prévient encore Ndiaga Sylla, «ce fichier sera consolidé avant le démarrage de la collecte des parrainages en août prochain».
L’expert électoral souligne, sous ce rapport, que «le délai de 72h pour saisine, mentionné par le décret n’a pas de sens puisque le contentieux dure 15 jours après la publication des listes provisoires».
Le problème des primo-votants sans Cni
Le président du Dialogue citoyen souligne également un autre enjeu de cette révision des listes électorales. Il s’agit de l’enrôlement des primo-votants, ces citoyens sénégalais qui auront 18 ans révolus à la date du 25 février 2024, qui ne disposent pas de Carte nationale d’identité biométrique, un préalable pour disposer d’une carte d’électeur.
Ce même débat s’était posé aussi bien aux dernières Locales qu’aux Législatives. Sauf si un autre décret autorise une dérogation avec l’usage de certificat de résidence ou de domicile par exemple, comme cela a été le cas. Seulement, la mise à disposition de ces documents avait été vivement décriée par l’opposition.
Le leader du Cabinet d’expertise électorale (Ceelect) alerte déjà sur cette question sensible des primo-votants alors même que les acteurs politiques ne sont pas encore dans les dispositions de se retrouver autour des questions électorales.
Or, prévient encore Ndiaga Sylla, «ce fichier sera consolidé avant le démarrage de la collecte des parrainages en août prochain».