“Dans le quartier où j’ai grandi, il y avait quatre familles africaines, quatre. Dont une est restée ma meilleure amie. Quand vous retournez dans ce quartier, regardez la Gare du Nord, on n’a plus l’impression d’être en France, on a l’impression d’être en Afrique. Vous arrivez dans la Gare du Nord, c’est l’Afrique. Ce n’est plus la France. On n’a pas le droit de le dire? C’est vrai!” , s’emporte Nadine Morano dans un sujet diffusé au cours de l’émission
Nadine Morano a réitéré ses propos à la fin du sujet lorsque les journalistes sur le plateau l’ont interpellé sur la question.
“Quand vous arrivez Gare du Nord, je vous laisse juger par vous même. Et je laisse juger aussi tous ceux qui viennent, de regarder pourquoi il y a dans ce quartier une concentration d’une population, dont on voit bien que c’est une population immigrée, dont on voit bien que c’est une population qui est concentrée dans ces quartiers, comme vous avez plein de ghetto en France”, justifie-t-elle.
Et Nadine Morano d’expliquer avoir “discuté” avec des passants du quartier. “Je suis allée Gare du Nord, et ça m’a intéressée. Une fois je suis descendue du taxi, et j’ai remonté à pied, pour discuter avec ces personnes. J’ai noté que la grande majorité de ces personnes qui étaient dans le quartier de la Gare du Nord étaient des personnes d’origine africaine, et pour beaucoup d’entre elles, n’avaient pas d’emploi. (…) Mais je n’ai pas besoin d’aller Gare du Nord pour voir ce qu’il se passe (en France). Je vois bien que dans le quartier où j’ai grandi (le quartier du Haut-du-Lièvre, à Nancy, NDLR), la population n’est plus du tout la même”, ajoute Nadine Morano.
Habituée des sorties polémiques, l’eurodéputée avait déjà été sanctionnée en octobre dernier par le parti Les Républicains pour ses propos sur la “France pays de race blanche”.