Qui paie, commande, dit l'adage. Plus ou moins, c'est le langage que les donateurs du Programme conjoint Unfpa / Unicef qui finance 17 pays du Moyen-orient et d'Afrique dont le Sénégal sur les questions de mutilations génitales féminines ont voulu tenir aux autorités sénégalaises. Au Sénégal depuis le 10 octobre, le comité de pilotage des pays donateurs de ce Programme conjoint a bouclé, hier, sa deuxième réunion semestrielle par un cocktail dînatoire. En effet, il avait comme invité la ministre de la Femme, de la Famille et du Genre qui leur a réservé sa première sortie depuis qu'elle est à la tête de ce département ministériel. S'exprimant à la suite du représentant résident du système Nations unies au Sénégal, Loredana Magni qui est intervenue au nom des pays donateurs (Espagne,Italie, Suède, Royaume uni, Luxembourg, Union européenne etc.) a proposé l'enseignement de l'égalité des sexes à l'école. «Dans ce contexte, nous aimerions vous demander votre soutien, Madame la ministre, afin de faciliter la discussion avec le ministre de l'Education, pour que les curricula scolaires soient renforcés en introduisant l'enseignement de modules tels que l'égalité des sexes, le danger des pratiques néfastes, les séquelles des mutilations génitales, etc… dans toutes les écoles du Sénégal, surtout dans les zones rurales où ces pratiques sont plus fréquentes", a-t-elle déclaré.
Et, l'experte pour la coopération au développement au ministère italien des Affaires étrangères d'ajouter " Nous souhaitons que les enseignants puissent bénéficier d'un renforcement des capacités en ce sens, ainsi que d'outils pédagogiques appropriés et mis à jour selon les nécessités". Dans son allocution, la ministre de la Femme, Fatou Diané Guèye, citant des chiffres de l'enquête démographique et de santé, a indiqué qu'en 2019, le taux de prévalence est de 16% pour les filles de moins de 15 ans et 25% pour les femmes âgées de 15 à 49 ans. d’ailleurs, elle a rappelé pour s'en réjouir que dans l'objectif de réduire la prévalence des mutilations génitales féminines, son département vient d'élaborer dans une "démarche participative et inclusive", la stratégie nationale pour l'abandon des mutilations génitales féminines. Elle est assortie, ajoute-t-elle, d'un plan d'action quinquennal 2022-2026 d'un budget global de plus de 4 milliards de Fcfa. "J'invite tous les partenaires du programme conjoint à nous accompagner davantage pour relever ensemble les défis pour l'éradication des mutilations génitales féminines", a plaidé Fatou Diané Guèye.
Pour sa part, le représentant résident de l"Onu au Sénégal est revenu sur l'importance de la visite annuelle des membres du Comité de pilotage au Sénégal. Elle permet d'apprécier les conditions de mise en œuvre du programme conjoint sur le terrain d'engager ces échanges stratégiques avec les gouvernements sur les problématiques relatives aux VGF dans le pays et discuter avec les organisations partenaires d'exécution nationales de questions opérationnelles, a souligné Siaka Coulibaly.
L'As
Et, l'experte pour la coopération au développement au ministère italien des Affaires étrangères d'ajouter " Nous souhaitons que les enseignants puissent bénéficier d'un renforcement des capacités en ce sens, ainsi que d'outils pédagogiques appropriés et mis à jour selon les nécessités". Dans son allocution, la ministre de la Femme, Fatou Diané Guèye, citant des chiffres de l'enquête démographique et de santé, a indiqué qu'en 2019, le taux de prévalence est de 16% pour les filles de moins de 15 ans et 25% pour les femmes âgées de 15 à 49 ans. d’ailleurs, elle a rappelé pour s'en réjouir que dans l'objectif de réduire la prévalence des mutilations génitales féminines, son département vient d'élaborer dans une "démarche participative et inclusive", la stratégie nationale pour l'abandon des mutilations génitales féminines. Elle est assortie, ajoute-t-elle, d'un plan d'action quinquennal 2022-2026 d'un budget global de plus de 4 milliards de Fcfa. "J'invite tous les partenaires du programme conjoint à nous accompagner davantage pour relever ensemble les défis pour l'éradication des mutilations génitales féminines", a plaidé Fatou Diané Guèye.
Pour sa part, le représentant résident de l"Onu au Sénégal est revenu sur l'importance de la visite annuelle des membres du Comité de pilotage au Sénégal. Elle permet d'apprécier les conditions de mise en œuvre du programme conjoint sur le terrain d'engager ces échanges stratégiques avec les gouvernements sur les problématiques relatives aux VGF dans le pays et discuter avec les organisations partenaires d'exécution nationales de questions opérationnelles, a souligné Siaka Coulibaly.
L'As