Cette ancienne rébellion, devenue le principal parti d'opposition dans les années 90, avait repris les armes en 2013 pour réclamer un meilleur partage du pouvoir. Depuis son indépendance en 1975, le Mozambique est dirigé par le Frelimo, parti historique de Samora Machel. Cet accord est la troisième tentative de conclure une paix durable entre les deux rivaux. Il intervient à quelques mois d'élections générales, prévues en octobre. Jeudi 1er août, Filipe Nyusi et Ossufo Momade avaient déjà signé un accord sur la cessation des hostilités.
Cette fois-ci, c'est la bonne. C'est en tout ce que promet le président du Mozambique, Filipe Nyusi, qui pour l'occasion, a fait les choses en grand. C'est devant une foule de Mozambicains et sous l'oeil amical des présidents sud-africains et rwandais, que Filipe Nyusi a promis la paix...
« Ceci n'est pas un accord entre ennemis, mais un accord qui prouve que nous ne voulons plus jamais de guerre entre nous. Nous pourrons avoir des désaccords, comme une famille, mais c'est par le dialogue que nous règlerons nos différends. Plus jamais des résultats d'élections ne doivent nuire à la paix. »
Et des élections, il en a été beaucoup question lors de la signature de cet accord. Le 15 octobre doivent se tenir des élections générales. Un test important pour un pays aux multiples ressources minières, dont de précieux gisements de gaz. D'où l'importance d'élections calmes, ce dont semble convaincu Ossufo Momade, président de la Renamo. « Nous renouvelons notre appel à ne pas commettre les mêmes erreurs que par le passé et à créer un environnement favorable à la tenue d'élections libres, justes et transparentes, que le sang versé ne l'ait pas été en vain et que prévale toujours l'esprit de bonne foi. »
Mais pour Baltazar Fael, enquêteur pour le Centre d'intégrité publique à Maputo, cet accord a été précipité pour permettre la tenue des élections générales du 15 octobre, mais il ne résout pas les problèmes de fond. « Cette question de la paix est devenue le grand accomplissement du premier mandat de Filipe Nyusi. Je pense que cet accord n'est pas clair à bien des égards. Filipe Nyusi a tordu le bras à la Renamo pour qu'elle négocie. Mais si l'on regarde de près, même la question du DDR, le désarmement, on ne sait pas bien comment ça va finir, si la Renamo va rendre toutes ses armes, ou si elle se méfie toujours du gouvernement et choisit finalement de rester militarisée. Car son arsenal est l'unique levier dont elle dispose, pour forcer le gouvernement à négocier. Alors si la Renamo rendait ses armes dans ce climat de méfiance, ce serait la fin de son propre parti. »
5200 membres de la Renamo doivent maintenant rendre leurs armes au gouvernement mozambicain.
Cette fois-ci, c'est la bonne. C'est en tout ce que promet le président du Mozambique, Filipe Nyusi, qui pour l'occasion, a fait les choses en grand. C'est devant une foule de Mozambicains et sous l'oeil amical des présidents sud-africains et rwandais, que Filipe Nyusi a promis la paix...
« Ceci n'est pas un accord entre ennemis, mais un accord qui prouve que nous ne voulons plus jamais de guerre entre nous. Nous pourrons avoir des désaccords, comme une famille, mais c'est par le dialogue que nous règlerons nos différends. Plus jamais des résultats d'élections ne doivent nuire à la paix. »
Et des élections, il en a été beaucoup question lors de la signature de cet accord. Le 15 octobre doivent se tenir des élections générales. Un test important pour un pays aux multiples ressources minières, dont de précieux gisements de gaz. D'où l'importance d'élections calmes, ce dont semble convaincu Ossufo Momade, président de la Renamo. « Nous renouvelons notre appel à ne pas commettre les mêmes erreurs que par le passé et à créer un environnement favorable à la tenue d'élections libres, justes et transparentes, que le sang versé ne l'ait pas été en vain et que prévale toujours l'esprit de bonne foi. »
Mais pour Baltazar Fael, enquêteur pour le Centre d'intégrité publique à Maputo, cet accord a été précipité pour permettre la tenue des élections générales du 15 octobre, mais il ne résout pas les problèmes de fond. « Cette question de la paix est devenue le grand accomplissement du premier mandat de Filipe Nyusi. Je pense que cet accord n'est pas clair à bien des égards. Filipe Nyusi a tordu le bras à la Renamo pour qu'elle négocie. Mais si l'on regarde de près, même la question du DDR, le désarmement, on ne sait pas bien comment ça va finir, si la Renamo va rendre toutes ses armes, ou si elle se méfie toujours du gouvernement et choisit finalement de rester militarisée. Car son arsenal est l'unique levier dont elle dispose, pour forcer le gouvernement à négocier. Alors si la Renamo rendait ses armes dans ce climat de méfiance, ce serait la fin de son propre parti. »
5200 membres de la Renamo doivent maintenant rendre leurs armes au gouvernement mozambicain.