Des détenus du camp pénal de Liberté 6 observent une grève de la faim, depuis hier. Ces derniers, au nombre de trente, réclament une plus grosse part dans le quota des bénéficiaires de la grâce présidentielle. C’est ainsi qu’une dizaine d’entre eux ont été mis, selon Walf Quotidien en cellules punitives. Une situation qui a occasionné le déplacement des responsables de l’administration pénitentiaire à la prison, en début d’après-midi. Le Colonel Daouda Diop, accompagné de plusieurs inspecteurs, renseignent les sources du journal, y est resté durant plusieurs heures pour calmer les grévistes.
La même situation a prévalu, dans la même journée, au camp pénal de Koutal, situé dans la région de Kaolack. Les pensionnaires s’offusquent des « mauvaises conditions de détention » causées par le surpeuplement. La « mauvaise alimentation » et l’absence de prise en charge médicale effective constituent les motifs de leur grogne. Sensibles à la cause de leurs camarades, les détenus de la maison d’arrêt de Rebeuss lancent un ultimatum d’une semaine pour que leurs doléances soient entendues. En fait, ils veulent la tenue régulière de la chambre criminelle pour enrayer les longues détentions. Ces différents remous ont suscité la réaction des responsables de l’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus. « Nous demandons à l’Etat de procéder à la fermeture immédiate de Rebeuss et du camp pénal de Koutal marqués par une vétusté des locaux et une surpopulation », a dit son président Ibrahima Sall. Pour l’heure, il n’y a pas encore eu une réaction officielle de la direction de l’administration pénitentiaire (Dap).
La même situation a prévalu, dans la même journée, au camp pénal de Koutal, situé dans la région de Kaolack. Les pensionnaires s’offusquent des « mauvaises conditions de détention » causées par le surpeuplement. La « mauvaise alimentation » et l’absence de prise en charge médicale effective constituent les motifs de leur grogne. Sensibles à la cause de leurs camarades, les détenus de la maison d’arrêt de Rebeuss lancent un ultimatum d’une semaine pour que leurs doléances soient entendues. En fait, ils veulent la tenue régulière de la chambre criminelle pour enrayer les longues détentions. Ces différents remous ont suscité la réaction des responsables de l’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus. « Nous demandons à l’Etat de procéder à la fermeture immédiate de Rebeuss et du camp pénal de Koutal marqués par une vétusté des locaux et une surpopulation », a dit son président Ibrahima Sall. Pour l’heure, il n’y a pas encore eu une réaction officielle de la direction de l’administration pénitentiaire (Dap).