Sur le site de l’Agence de presse sénégalaise, il n’y presque plus de dépêches. Depuis deux semaines, les agents de ce média d’Etat observent un service minimum, avec deux dépêches par jour. Ce mouvement d’humeur découle des mauvaises conditions de travail auxquelles ils font face. A cela s’ajoute le non-paiement de plusieurs mois de salaire. Ce jeudi encore, ils ont tenu un sit-in à la maison de la presse qui abrite leur local pour faire entendre leur cri du cœur. « Nous voulons travailler, nous voulons des moyens, nous voulons l’équité », ont- ils lancé en chœur.
« La structuration de l’Aps est devenue obsolète voire même la risée de toutes les agence de l’Afrique », se désole Bamba Kassé, secrétaire général du Synpics, Section Aps.
En plus d’être la doyenne des agences de presse de l’Afrique francophone (ellea été fondée en 1959), l’Aps n’a toujours pas de siège. Une situation qui fait dire au secrétaire général du Synpics, Ibrahima Khaliloulah Ndiaye que c'est un « manque de considération notoire par rapport aux autres organes de presse du pays».
« Nous exigeons et réclamons un statut et un siège en bonne et due forme pour cette agence qui est un fleuron de la presse sénégalaise », lance-t-il, aux côtés de plusieurs autres confrères de la presse privée comme publique, venus témoigner de leur soutien.
Il termine par rappeler une citation que le président Sall avait adressée à l’Aps : « le parent le plus pauvre des médias du service public ». « Si ce constat est dressé par la première autorité de ce pays alors il est temps d’en tirer toutes les leçons, toutes les conséquences et faire en sorte que l’agence soit alignée au même titre que les autres medias du service public », argumente Ibrahima Khaliloulah Ndiaye.
Lors du Conseil des ministres hier, le président de la République s’est prononcé sur les problèmes de l’agence et demande d’accélérer le processus de modernisation de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS).
Bamba Kassé, secrétaire général du Synpics de l’Aps, se réjouit de cette initiative et exhorte les autorités à joindre la parole à l’acte. Il déclare à ce sujet : « l'accélération c’est à partir de 100km/h, il faut que ça aille vite pour que nous puissions retrouver notre dignité. Nous voulons juste qu’on nous mette dans les conditions de pouvoir faire notre travail de la façon la plus efficiente possible".
Ndèye Rokhaya Thiane (stagiaire)
« La structuration de l’Aps est devenue obsolète voire même la risée de toutes les agence de l’Afrique », se désole Bamba Kassé, secrétaire général du Synpics, Section Aps.
En plus d’être la doyenne des agences de presse de l’Afrique francophone (ellea été fondée en 1959), l’Aps n’a toujours pas de siège. Une situation qui fait dire au secrétaire général du Synpics, Ibrahima Khaliloulah Ndiaye que c'est un « manque de considération notoire par rapport aux autres organes de presse du pays».
« Nous exigeons et réclamons un statut et un siège en bonne et due forme pour cette agence qui est un fleuron de la presse sénégalaise », lance-t-il, aux côtés de plusieurs autres confrères de la presse privée comme publique, venus témoigner de leur soutien.
Il termine par rappeler une citation que le président Sall avait adressée à l’Aps : « le parent le plus pauvre des médias du service public ». « Si ce constat est dressé par la première autorité de ce pays alors il est temps d’en tirer toutes les leçons, toutes les conséquences et faire en sorte que l’agence soit alignée au même titre que les autres medias du service public », argumente Ibrahima Khaliloulah Ndiaye.
Lors du Conseil des ministres hier, le président de la République s’est prononcé sur les problèmes de l’agence et demande d’accélérer le processus de modernisation de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS).
Bamba Kassé, secrétaire général du Synpics de l’Aps, se réjouit de cette initiative et exhorte les autorités à joindre la parole à l’acte. Il déclare à ce sujet : « l'accélération c’est à partir de 100km/h, il faut que ça aille vite pour que nous puissions retrouver notre dignité. Nous voulons juste qu’on nous mette dans les conditions de pouvoir faire notre travail de la façon la plus efficiente possible".
Ndèye Rokhaya Thiane (stagiaire)