A la recherche des 12 précieuses qui vont disputer l’AfroBasket 2023, Moustapha Gaye ne fera pas de cadeau pour la sélection finale. En dévoilant sa deuxième présélection ce mercredi matin, le sélectionneur a abordé un choix définitif qu’il devra faire les jours à venir. Il concerne le secteur de la mène entre Cierra Dillard et Lena Timeira.
Le règlement de la FIBA est clair : les équipes nationales ne sont autorisées à sélectionner qu’un seul joueur naturalisé. Ainsi, il faudra choisir entre les deux jeunes meneuses Lena Timeira et Cierra Dillard. Concernant, l’américaine, Moustapha Gaye est confiante pour la procédure administrative. « Je souhaite vivement que sa naturalisation soit actée. On m’a dit que c’est en bonne voie. Il n’y a pas de deadline. j’ai confiance en la fédération et l’État pour nous aider a avoir son document administratif ».
Le sélectionneur n’a pas tarit d’éloges sur les deux joueuses notamment Cierra. En bon technicien, Moustapha Gaye a refroidit les ardeurs sur la joueuse de 27 ans qui a disputé les Championnats d’Afrique des Clubs l’année dernière. « Elle est une bonne joueuse. Elle joue au même poste que Lena Timeira. J’ai préféré les appeler les deux et au moment de choisir, je choisirai une. Cierra ne peut pas nous faire gagner une AfroBasket. C’est une bonne joueuse qui j’espère participera et aidera l’équipe. Je lui disais tantôt que tu ne peux pas venir au Sénégal et penser que tu vas nous faire gagner. Tu ne peux pas nous faire gagner, c’est ensemble que nous le ferons. «
Un bon message de la part du coach qui attise la rivalité dans ce secteur. Nul ne sera surpris de voir des prestations de hautes volées entre les deux joueuses dans les prochaines séances d’entrainement. « Je pense qu’elle a compris (Cierra) et qu’elle est dans une bonne dynamique. C’est une fille extraordinaire avec un état d’esprit irréprochable. Ensemble, essayons de voir qui entre les deux, répondra le plus a nos attentes. Qui nous permettra d’élever notre niveau de jeu. Mais, moi je ne suis pas quelqu’un qui pense qu’une joueuse, américaine, fit-elle, va seul nous permettre de gagner un AfroBasket » persiste Coach Tapha.
Le message est clair, personne ne sera indispensable !