« Quand les avocats de Karim Wade versent dans la démagogie, la désinformation et l’intox, ils sont dans leur rôle pour la libération de leur client. Mais, quand une organisation comme la Raddho, par la voix de son président, chante la même chanson et dans le même rythme que ces avocats, c’est le monde à l’envers, c’est la catastrophe. De deux choses l’une : ou bien le président de la Raddho s’érige en avocat défenseur de Karim Wade, ce qui n’est pas son rôle, ou bien il a mal interprété l’avis du Groupe de travail sur la détention arbitraire », dit Moustapha Fall « Che », leader de la Coalition "Macky 2012". Ce dernier, qui revient sur l’avis du Groupe de travail des Nations Unies, rejette toute mention d’une libération de Karim Wade. « Nulle part sur les 9 pages de l’avis du Groupe de travail, il n’est mentionné que Karim Wade doit être libéré. A la page 9 de l’avis : Avis et recommandations, chapitre 48, le groupe dit entre autres, je cite : en conséquence, le Groupe de travail demande au gouvernement du Sénégal de prendre les mesures nécessaires pour remédier au préjudice subi, en prévoyant une réparation intégrale conformément à l’article 9 du Pidcp (Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Donc nulle part la libération n’est mentionné », précise l’allié du Président Macky Sall.
Toujours dans cette logique, le patron de l’Action patriotique libéral (Apl) note que l’avis reste simple tant qu’il n’est pas adopté par l’assemblée générale. « Il n’a pas de valeur juridique contraignante. L’Avis doit être rédigé dans un rapport soumis au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Il peut l’adopter comme il peut ou le rejeter. Maintenant, l’Assemblée général des Nations Unies étudie le rapport. S’il l’adopte, le document devient un document des Nation Unies avec une dimension juridique contraignante et la délégation du Sénégal pourrait défendre le pays ».
Toujours dans cette logique, le patron de l’Action patriotique libéral (Apl) note que l’avis reste simple tant qu’il n’est pas adopté par l’assemblée générale. « Il n’a pas de valeur juridique contraignante. L’Avis doit être rédigé dans un rapport soumis au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Il peut l’adopter comme il peut ou le rejeter. Maintenant, l’Assemblée général des Nations Unies étudie le rapport. S’il l’adopte, le document devient un document des Nation Unies avec une dimension juridique contraignante et la délégation du Sénégal pourrait défendre le pays ».