Par quelle alchimie le candidat du Pds sortira-t-il de prison ? Sur les ondes de Rfi, le président de la République penche pour la grâce. Macky Sall affirme qu’il va user de ses prérogatives institutionnelles pour le gracier. Mais pour le président du groupe parlementaire de Benno Bokk Yakaar, cette modalité de libération n’est pas aussi simple que ça. « Je ne vois pas d’inconvénient à ce que le président de la République use de ses prérogatives pour libérer Karim. Cependant, contrairement à certains, je dis que le Président ne peut pas le gracier à cause de ce qu’on lui reproche », affirme Moustapha Diakhaté, dans un entretien accordé à Walfnet. M. Diakhaté de s'empresser d’ajouter : « L’amnistie est possible, l’Assemblée nationale peut se réunir pour voter une loi d’amnistie. Mais la grâce n’est pas évidente ». En tout état de cause, il estime qu’il aurait été préférable que le Président ne se prononçât pas sur cette question.
D’autre part, répondant à Idrissa Seck qui accuse Macky Sall et Wade d’avoir fait un « deal politicien », Diakhaté affirme que le Président du conseil départemental de Thiès voulait sceller avec Wade un pacte pour être le candidat du Pds parce qu’il espérait que Karim Wade ne sortirait pas de prison. « Mais le deal a échoué », a-t-il dit ajoutant que cela n’est pas nouveau chez lui. A l’en croire, Idrissa Seck vit de deals. En 2006-2007, révèle-t-il, avant les élections législatives, il avait demandé au Président Wade de proroger son mandat ainsi que celui des députés et de ne pas se représenter pour un second mandat. Un deal que Macky Sall, Souleymane Ndéné Ndiaye et Habib Sy ont fait capoter, selon lui.
D’autre part, répondant à Idrissa Seck qui accuse Macky Sall et Wade d’avoir fait un « deal politicien », Diakhaté affirme que le Président du conseil départemental de Thiès voulait sceller avec Wade un pacte pour être le candidat du Pds parce qu’il espérait que Karim Wade ne sortirait pas de prison. « Mais le deal a échoué », a-t-il dit ajoutant que cela n’est pas nouveau chez lui. A l’en croire, Idrissa Seck vit de deals. En 2006-2007, révèle-t-il, avant les élections législatives, il avait demandé au Président Wade de proroger son mandat ainsi que celui des députés et de ne pas se représenter pour un second mandat. Un deal que Macky Sall, Souleymane Ndéné Ndiaye et Habib Sy ont fait capoter, selon lui.