Karim Wade a été déclaré candidat à la Présidentielle de 2019, non par un Congrès, non par les instances du parti, non par conviction, mais par simple stratégie politique de son père, qui avait voulu l’élever au rang de prisonnier politique, pour indisposer la démocratie sénégalaise sous Macky Sall.
En 2024, il a été désigné candidat du PDS. Mais s’il est candidat, il est un candidat bien drôle. Personne ne l’entend tenir un propos ou poser un acte de combat politique. Libéré nébuleusement et ayant bénéficié d’une assistance princière qui l’a extirpé du pays, il niche au Qatar dans un luxe fastueux, loin du terrain politique sénégalais et loin de ceux qui menaient la lutte pour sa libération. Ses signes de manifestation sont des appels téléphoniques à des citoyens triés et drôlement médiatisés.
Mais Karim Wade est cotonneux et, est sans combativité. Il n’est pas politique. Il est argent. Il garde toujours son âme d’enfant. Il connaît ses limites et sait mieux que quiconque, que porter la candidature du PDS à la Présidentielle, serait pour lui invraisemblable. Il joue avec l’opinion publique, en menant une pseudo-bataille contre Macky Sall, tout en discutant avec lui hors antenne, pour la future reconfiguration de la géopolitique.
Il n’est rien qu’un candidat de décor. Son statut stratégique de candidat a été utilisé pour secouer les démocrates et sensibiliser les forces politiques nationales et internationales, en vue d’exercer des pressions sur Macky Sall. Celui-ci a dû céder et lui a accordé une grâce à controverse. Tout le reste n’est qu’une comédie de boulevard.
Trois raisons expliquent qu’il n’est pas le candidat du PDS. D’abord, les libéraux savent eux-mêmes qu’il a de très nombreuses limites, surtout socioculturelles, pour défendre leur couleur dans le Djolof, le Cayor, le Saloum, le Walo, le Fouta, le Boundou, entre autres. Ensuite, il n’a pas l’âme d’un combattant politique ; il n’est pas doué dans les rapports humains et sa grosse peine à communiquer, élément principal du jeu politique, ne s’accommode pas du modèle PDS. Enfin, il est étranger à l’arène politique. Seul l’accès de son père au pouvoir, l’y a incliné et il y a laissé des plumes. Disposant de moyens matériels, techniques et financiers colossaux, il n’a même pas pu gagner sa petite commune d’arrondissement et le PDS dit en faire son candidat pour la Présidentielle. C’est une plaisanterie.
Karim Wade est un intrus dans le jeu politique. Il n’est à l’aise que dans le montage financier, le luxe et la vie de cocagne. Les conditions de sa vie antérieure et même actuelle, et l’immense bourse bancaire qu’il a, ne le prédispose pas à descendre, à ses risques et périls, dans un combat politique.
Karim ne peut être identifié qu’à un singe qui, après avoir amusé, s’enfonce dans une forêt juteuse et ne se fait plus voir. Et il soutient un candidat nommé Diomaye qui, avec son mentor Ousmane Sonko, n'ont rendu visite à aucune autorité religieuse (chrétienne ou musulmane), alors qu'ils ont fait des meeting dans plusieurs foyers religieux (Touba, Tivaouane, Kaolack...). Avec eux, ce sera la disparition des tarikhas et de tous les équilibres religieux.
Mouhamadou Lamine Massaly
Président de l’Union pour une Nouvelle République
En 2024, il a été désigné candidat du PDS. Mais s’il est candidat, il est un candidat bien drôle. Personne ne l’entend tenir un propos ou poser un acte de combat politique. Libéré nébuleusement et ayant bénéficié d’une assistance princière qui l’a extirpé du pays, il niche au Qatar dans un luxe fastueux, loin du terrain politique sénégalais et loin de ceux qui menaient la lutte pour sa libération. Ses signes de manifestation sont des appels téléphoniques à des citoyens triés et drôlement médiatisés.
Mais Karim Wade est cotonneux et, est sans combativité. Il n’est pas politique. Il est argent. Il garde toujours son âme d’enfant. Il connaît ses limites et sait mieux que quiconque, que porter la candidature du PDS à la Présidentielle, serait pour lui invraisemblable. Il joue avec l’opinion publique, en menant une pseudo-bataille contre Macky Sall, tout en discutant avec lui hors antenne, pour la future reconfiguration de la géopolitique.
Il n’est rien qu’un candidat de décor. Son statut stratégique de candidat a été utilisé pour secouer les démocrates et sensibiliser les forces politiques nationales et internationales, en vue d’exercer des pressions sur Macky Sall. Celui-ci a dû céder et lui a accordé une grâce à controverse. Tout le reste n’est qu’une comédie de boulevard.
Trois raisons expliquent qu’il n’est pas le candidat du PDS. D’abord, les libéraux savent eux-mêmes qu’il a de très nombreuses limites, surtout socioculturelles, pour défendre leur couleur dans le Djolof, le Cayor, le Saloum, le Walo, le Fouta, le Boundou, entre autres. Ensuite, il n’a pas l’âme d’un combattant politique ; il n’est pas doué dans les rapports humains et sa grosse peine à communiquer, élément principal du jeu politique, ne s’accommode pas du modèle PDS. Enfin, il est étranger à l’arène politique. Seul l’accès de son père au pouvoir, l’y a incliné et il y a laissé des plumes. Disposant de moyens matériels, techniques et financiers colossaux, il n’a même pas pu gagner sa petite commune d’arrondissement et le PDS dit en faire son candidat pour la Présidentielle. C’est une plaisanterie.
Karim Wade est un intrus dans le jeu politique. Il n’est à l’aise que dans le montage financier, le luxe et la vie de cocagne. Les conditions de sa vie antérieure et même actuelle, et l’immense bourse bancaire qu’il a, ne le prédispose pas à descendre, à ses risques et périls, dans un combat politique.
Karim ne peut être identifié qu’à un singe qui, après avoir amusé, s’enfonce dans une forêt juteuse et ne se fait plus voir. Et il soutient un candidat nommé Diomaye qui, avec son mentor Ousmane Sonko, n'ont rendu visite à aucune autorité religieuse (chrétienne ou musulmane), alors qu'ils ont fait des meeting dans plusieurs foyers religieux (Touba, Tivaouane, Kaolack...). Avec eux, ce sera la disparition des tarikhas et de tous les équilibres religieux.
Mouhamadou Lamine Massaly
Président de l’Union pour une Nouvelle République