Mosquée de Karack : «Wazifa, Khadratul diouma» suspendus pour 3 mois
Tout est bien qui finit bien ! Les différentes protagonistes engagés dans l’affaire de la mosquée de Karack ont trouvé un terrain d’entente.
A l’issue d’une rencontre qui a duré 3 tours d’horloge, les acteurs ont accepté tous de se plier aux engagements retenus et pris devant le préfet de Dakar, le commissaire de Dieuppeul et l’Association des imams et oulémas du Sénégal.
Si la mosquée ne sera pas fermée, il n’y aura plus de «Wazifa, Khadratul diouma» pour 3 mois
Il a été décidé de l’arrêt des «Bayane» avant la prière du vendredi. Puisque c’est pendant ce moment que se règlent les problèmes entre eux dans la mosquée, les médiateurs (les membres de l’Association des imams et oulémas, le préfet de Dakar, le commissaire de Dieuppeul), ont décidé que cela soit arrêté pour trois mois, le temps que la paix revienne.
Il en est de même aussi pour les «Wazifa» et autres «Khadratoul diouma». Ceux qui veulent le faire sont priés d’aller dans la petite mosquée à côté ou de le faire chez eux, le temps de retrouver la quiétude dans cette mosquée
Toute personne qui aura enfreint ces règles sera traduite devant les juridictions par le préfet qui dit qu’il va saisir le procureur de la République pour lui rendre compte de ce qui a été discuté et arrêté. Mais aussi pour lui demander de mettre fin à l’action judiciaire qu’il a entamée.
D’après ce journal, il n’y a pas de plainte officiellement déposée. C’est le procureur de la République qui s’était autosaisi.
Les Imams et oulémas chez le procureur prochainement
Puisque maintenant tout le monde parle le même langage de «paix et de stabilité», le commissaire de Dieuppeul informe que si jamais, il constate que les règles ont été enfreintes, le fautif sera traduit devant le procureur de la République pour répondre de ses actes.
L’Association des imams et oulémas compte aussi dans les prochaines heures aller voir le procureur de la République pour lui rendre compte de la volonté des uns et des autres d’aller vers une paix des braves. Mais aussi lui demander de stopper l’action judiciaire qu’il a diligentée.