lève à l’établissement Cité Sabé de Grand Mbao, Amadou Mishubao DIALLO a rendu l’âme de la plus mystérieuse des manières. Une mort assez triste parce qu’étant tintée d’un sentiment de regret.
Se référant au témoignage de sa mère qui raconte ici sa dernière discussion avec son fils, l’on sent le désarroi qui anime la famille éplorée. «J’ai gagné un prix grâce à mes bonnes notes en classe. Je veux que vous me récompensiez. Passe-moi ton téléphone portable pour que je puisse appeler papa. Je lui dirai de me donner un gros cadeau pour me récompenser», tels ont été les derniers mots d’Amadou Mishubao DIALLO qui s’adressait ici à sa mère.
Cette dernière de confier à nos confrères du Journal de «L’Observateur», qu’elle lui a «demandé d’attendre la nuit pour appeler son père». Malheureusement, «après cet échange, je ne l’ai plus revu jusqu’au jour où les vendeurs de friperie, installés en bas de chez nous, ont fait la découverte de son cadavre étalé sur un drap posé à même le sol en bordure de la route principale de la cité».
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