Des sources internes de la Nia, informe EnQuête, ont fait de graves révélations sur les circonstances de la mort de ce partisan de l’opposant Ousainou Darboe. D’après ses sources, Solo Sandeng, ainsi qu’une vingtaine de personnes ont été interpellés par des éléments de de la Police intervention Unit (Piu) qui les ont acheminés à leurs quartier général à Kanifing où ils ont été gardés jusque tard dans la soirée du jeudi 14 avril. De là, le jeune opposant a été exfiltré, vers 21 heures, par des agents de la Nia qui l’ont conduit loin, vers Tanjeh, où il a été placé en détention dans les locaux de l’agence qui polarise ce secteur.
« A partir de là, tout est allé très vite. Toujours menotté, Solo a été déshabillé et frappé par une équipe de tortionnaires sous la direction du « Jungullar » Sulayman Sambou, un jeune membre de l’équipe de tueurs directement sous les ordres de « Oga » (le surnom du Président Jammeh, selon sa garde rapprochée). Il a été battu et torturé jusqu’au moment où il a perdu connaissance, il baignait dans une mare de sang, le corps complètemment inanimé », explique la source. « Au moment des faits, il était entre 4 heures et 5 heures du matin. Après examen, le médecin a confirmé ce que beaucoup d’entre nous craignions. Solo, dont le corps était complètement déchiré par les coups de fouet, est mort des suites de ses blessures contractées, lors des séances tortures », déclare la source du journal qui n’a pas pu retenir ses larmes.
Devant cette situation extrême, la source raconte « boss nous ordonné de faire disparaître le corps de Solo Sandeng. Et puisqu’il n’était pas prudent de sortir un tel corps vers le cimetière, tout le monde était d’accord qu’il fallait l’enterrer derrière les locaux de la Nia, près du mur de clôture ».
« A partir de là, tout est allé très vite. Toujours menotté, Solo a été déshabillé et frappé par une équipe de tortionnaires sous la direction du « Jungullar » Sulayman Sambou, un jeune membre de l’équipe de tueurs directement sous les ordres de « Oga » (le surnom du Président Jammeh, selon sa garde rapprochée). Il a été battu et torturé jusqu’au moment où il a perdu connaissance, il baignait dans une mare de sang, le corps complètemment inanimé », explique la source. « Au moment des faits, il était entre 4 heures et 5 heures du matin. Après examen, le médecin a confirmé ce que beaucoup d’entre nous craignions. Solo, dont le corps était complètement déchiré par les coups de fouet, est mort des suites de ses blessures contractées, lors des séances tortures », déclare la source du journal qui n’a pas pu retenir ses larmes.
Devant cette situation extrême, la source raconte « boss nous ordonné de faire disparaître le corps de Solo Sandeng. Et puisqu’il n’était pas prudent de sortir un tel corps vers le cimetière, tout le monde était d’accord qu’il fallait l’enterrer derrière les locaux de la Nia, près du mur de clôture ».