«Le projectile a atteint l’os du crâne de Bassirou Sarr»
Jouant un rôle déterminant dans les enquêtes et recherches criminelles, la police technique et scientifique, a une fois de plus été sollicitée dans l’enquête sur les morts qui ont eu lieu lors des manifestations des 1er et 2 juin derniers. Le rapport d’autopsie sur la mort de Bassirou Sarr, un jeune tailleur, tué par balle à Guinaws Rails, a révélé un «traumatisme crânien par arme à feu avec orifice d’entrée frontale médian à 5cm en haut de la glabelle, un fracas des os du crâne, une lyse cérébrale étendue».
Le commissaire de Guinaws Rails a sollicité les experts de la police scientifique qui, après examen du corps sans vie à la morgue de l’hôpital général Idrissa Pouye de Grand Yoff, a conclu, après l’exploitation du scellé, qu’il s’agit de «deux fragments de projectile provenant d’une minutions d’arme à feu dont le calibre pourrait être compris entre 6,3 et 7, 6 mm».
Et selon ces experts, «ces fragments ont été extraits de la tête de la victime, après avoir traversé l’os de la partie frontale du crâne, pénétré par le cerveau et ricoché sur l’os de la partie supérieure du crâne». Ils ont par ailleurs expliqué que «ces deux fragments peuvent s’expliquer par le fait que le projectile a atteint l’os du crâne comme en témoignent les résultats de l’autopsie».
La position de la plaie et sa forme, rajoutent-ils, «laissent penser que la victime a été atteinte par un tir tendu, en position debout ou semi-flexion, à une distance de 50 m, au plus».
Mouhamed Sylla atteint au ventre
Sur le décès de Mouhamed Sylla, né en 2005 et domicilié à Thiaroye Tally Diallo et atteint par balle lors des manifestations survenues à Thiaroye le 1er juin 2023, la police scientifique a été on ne peut plus claire dans le rapport qu’il a livré au commissaire de Guédiawaye.
L’autopsie a, en effet, révélé «une plaie abdominale pénétrante par arme à feu avec orifice d’entrée de 2X1, 5cm situé à 1cm en bas à droite de l’ombilic et 12cm de l’épine iliaque ventro-cranial droite».
Et selon les enquêteurs, «la position de la plaie et sa forme prouvent que la victime aurait été atteinte par un tir tendu, en position genou flexion ou courbée, à une distance de 50 mètres au moins».
L’œil gauche d’Ismaela Traoré complètement désorbité,
Ismaela Traoré, né en 1994 et domicilié à Guinaws rails Sud, est également décédé dans des circonstances terribles. L’équipe de la Division de la police technique et scientifique qui s’est transportée à l’hôpital général Idrissa Pouye de Grand-Yoff le 6 juin dernier, aux fins de prendre part à l’opération au service des autopsies a noté que le défunt avait «le visage couvert de sang et son œil gauche complètement désorbité».
Ce qui, selon eux, représente «l’orifice de sortie d’un projectile l’atteignant au niveau de la région occitane de sa tête (Orifice d’entrée)». Les limiers ont découvert «trois orifices d’entrée, l’un au niveau de la région postéro-latérale gauche du cou, l’autre au niveau postérieur de la cuisse droite et le dernier sur la fesse gauche.
Il y avait également des taches de brûlures cutanées au niveau de la région dorsale du corps». Selon le certificat de genre de mort, il y a une «plaie transfixiante cervico-faciale par arme à feu avec un orifice d’entrée postéro-latérale gauche centimétrique, avec collerette brulée… le projectile ayant complètement traversé».
«La victime atteinte 3 fois par derrière, ce qui laisse penser que son bourreau était derrière lui»
Par ailleurs, note toujours le médecin légiste, il y a «six impacts de projectiles parfois enchâssés dans le derme et le muscle». Ce qui fait croire aux agents de la police scientifique que «la victime a été atteinte trois fois par derrière, ce qui laisse penser que son bourreau était derrière lui».
Bes Bi
Jouant un rôle déterminant dans les enquêtes et recherches criminelles, la police technique et scientifique, a une fois de plus été sollicitée dans l’enquête sur les morts qui ont eu lieu lors des manifestations des 1er et 2 juin derniers. Le rapport d’autopsie sur la mort de Bassirou Sarr, un jeune tailleur, tué par balle à Guinaws Rails, a révélé un «traumatisme crânien par arme à feu avec orifice d’entrée frontale médian à 5cm en haut de la glabelle, un fracas des os du crâne, une lyse cérébrale étendue».
Le commissaire de Guinaws Rails a sollicité les experts de la police scientifique qui, après examen du corps sans vie à la morgue de l’hôpital général Idrissa Pouye de Grand Yoff, a conclu, après l’exploitation du scellé, qu’il s’agit de «deux fragments de projectile provenant d’une minutions d’arme à feu dont le calibre pourrait être compris entre 6,3 et 7, 6 mm».
Et selon ces experts, «ces fragments ont été extraits de la tête de la victime, après avoir traversé l’os de la partie frontale du crâne, pénétré par le cerveau et ricoché sur l’os de la partie supérieure du crâne». Ils ont par ailleurs expliqué que «ces deux fragments peuvent s’expliquer par le fait que le projectile a atteint l’os du crâne comme en témoignent les résultats de l’autopsie».
La position de la plaie et sa forme, rajoutent-ils, «laissent penser que la victime a été atteinte par un tir tendu, en position debout ou semi-flexion, à une distance de 50 m, au plus».
Mouhamed Sylla atteint au ventre
Sur le décès de Mouhamed Sylla, né en 2005 et domicilié à Thiaroye Tally Diallo et atteint par balle lors des manifestations survenues à Thiaroye le 1er juin 2023, la police scientifique a été on ne peut plus claire dans le rapport qu’il a livré au commissaire de Guédiawaye.
L’autopsie a, en effet, révélé «une plaie abdominale pénétrante par arme à feu avec orifice d’entrée de 2X1, 5cm situé à 1cm en bas à droite de l’ombilic et 12cm de l’épine iliaque ventro-cranial droite».
Et selon les enquêteurs, «la position de la plaie et sa forme prouvent que la victime aurait été atteinte par un tir tendu, en position genou flexion ou courbée, à une distance de 50 mètres au moins».
L’œil gauche d’Ismaela Traoré complètement désorbité,
Ismaela Traoré, né en 1994 et domicilié à Guinaws rails Sud, est également décédé dans des circonstances terribles. L’équipe de la Division de la police technique et scientifique qui s’est transportée à l’hôpital général Idrissa Pouye de Grand-Yoff le 6 juin dernier, aux fins de prendre part à l’opération au service des autopsies a noté que le défunt avait «le visage couvert de sang et son œil gauche complètement désorbité».
Ce qui, selon eux, représente «l’orifice de sortie d’un projectile l’atteignant au niveau de la région occitane de sa tête (Orifice d’entrée)». Les limiers ont découvert «trois orifices d’entrée, l’un au niveau de la région postéro-latérale gauche du cou, l’autre au niveau postérieur de la cuisse droite et le dernier sur la fesse gauche.
Il y avait également des taches de brûlures cutanées au niveau de la région dorsale du corps». Selon le certificat de genre de mort, il y a une «plaie transfixiante cervico-faciale par arme à feu avec un orifice d’entrée postéro-latérale gauche centimétrique, avec collerette brulée… le projectile ayant complètement traversé».
«La victime atteinte 3 fois par derrière, ce qui laisse penser que son bourreau était derrière lui»
Par ailleurs, note toujours le médecin légiste, il y a «six impacts de projectiles parfois enchâssés dans le derme et le muscle». Ce qui fait croire aux agents de la police scientifique que «la victime a été atteinte trois fois par derrière, ce qui laisse penser que son bourreau était derrière lui».
Bes Bi