Après l’alerte donnée par son avocat, la semaine dernière, le présentant comme mourant, de folles rumeurs faisant état de la mort de Boy Djinné ont circulé hier. Après vérification, il n’en était rien car le célèbre fugitif, dont l’audition au fond, prévue mercredi dernier, a été reportée au 7 septembre prochain à cause de son état de santé défaillant, est bel et bien vivant. D’ailleurs, d’après nos sources, le bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal a dépêché une délégation pour s’enquérir de l’état du prisonnier. Le secrétaire général de l’Observatoire national des lieux de privation des libertés (ONLP), le magistrat Thié Yacine Fall, était également sur place.
Nos sources renseignent qu’à cet effet, le directeur de la prison du Camp Pénal a demandé à Baye Modou Fall d’enlever ses habits pour vérifier d’éventuelles traces de torture ou violences. Mais rien n’a été décelé sur le corps de Boy Djinné, nous dit-on. D’après toujours nos interlocuteurs, la délégation a demandé au prisonnier s’il avait pris son petit déjeuner et il a répondu par la négative. Cependant, il a fait savoir à ses hôtes qu’il n’avait pas boudé la nourriture mais qu’il avait plutôt jeûné. Toujours, d’après nos sources, la délégation a demandé au responsable de la prison s’il pouvait contraindre le détenu à rompre son jeûne mais il leur a fait comprendre qu’il ne pouvait pas violer la liberté religieuse de Boy Djinné. Reste à savoir depuis quand il a commencé à jeûner et si cette privation de nourriture n’a pas contribué à détériorer son état de santé.
Quoi qu’il en soit, cette visite a l’avantage d’édifier réellement sur l’état de santé du célèbre fugitif sénégalais rattrapé le 5 juillet passé, après sept mois de cavale à Kalifourou, en région de Tambacounda. L’As de l’évasion était muni d’un passeport bissau-guinéen. Boy Djinné voyageait avec son épouse Diabou Cham et un de ses amis, Bara Guèye. Ils revenaient de Sierra Léone. Tous les trois ont été inculpés depuis le 14 juillet passé par le Doyen des juges d’instruction. Baye Modou Fall est écroué pour association de malfaiteurs, vol en réunion commis la nuit avec escalade et usage de fausses clés, bris de scellé, faux et usage de faux dans un document administratif, évasion par violence. Son épouse, son ami et sa sœur Yacine Fall sont également écroués pour association de malfaiteurs et complicité. Les deux dames sont également inculpées pour blanchiment de capitaux.
Nos sources renseignent qu’à cet effet, le directeur de la prison du Camp Pénal a demandé à Baye Modou Fall d’enlever ses habits pour vérifier d’éventuelles traces de torture ou violences. Mais rien n’a été décelé sur le corps de Boy Djinné, nous dit-on. D’après toujours nos interlocuteurs, la délégation a demandé au prisonnier s’il avait pris son petit déjeuner et il a répondu par la négative. Cependant, il a fait savoir à ses hôtes qu’il n’avait pas boudé la nourriture mais qu’il avait plutôt jeûné. Toujours, d’après nos sources, la délégation a demandé au responsable de la prison s’il pouvait contraindre le détenu à rompre son jeûne mais il leur a fait comprendre qu’il ne pouvait pas violer la liberté religieuse de Boy Djinné. Reste à savoir depuis quand il a commencé à jeûner et si cette privation de nourriture n’a pas contribué à détériorer son état de santé.
Quoi qu’il en soit, cette visite a l’avantage d’édifier réellement sur l’état de santé du célèbre fugitif sénégalais rattrapé le 5 juillet passé, après sept mois de cavale à Kalifourou, en région de Tambacounda. L’As de l’évasion était muni d’un passeport bissau-guinéen. Boy Djinné voyageait avec son épouse Diabou Cham et un de ses amis, Bara Guèye. Ils revenaient de Sierra Léone. Tous les trois ont été inculpés depuis le 14 juillet passé par le Doyen des juges d’instruction. Baye Modou Fall est écroué pour association de malfaiteurs, vol en réunion commis la nuit avec escalade et usage de fausses clés, bris de scellé, faux et usage de faux dans un document administratif, évasion par violence. Son épouse, son ami et sa sœur Yacine Fall sont également écroués pour association de malfaiteurs et complicité. Les deux dames sont également inculpées pour blanchiment de capitaux.