Selon les prévisions, l’économie mondiale devrait croître moins rapidement qu’en 2015, seule une légère accélération étant attendue en 2017. Dans ses Perspectives, l’OCDE alerte sur le fait que le monde est pris au piège de la croissance molle, la médiocrité des anticipations de croissance bridant encore davantage les échanges, l’investissement, la productivité et les salaires.
Ces dernières années, le taux de croissance du commerce mondial a diminué de moitié par rapport à la période pré-crise, et a encore décliné ces derniers trimestres, avec une faible progression des échanges concentrée en Asie. Si le niveau peu élevé de l’investissement a joué un rôle, le rééquilibrage à l’œuvre en Chine et le retournement du développement des chaînes de valeur mondiales pourraient initier un ralentissement permanent de la croissance des échanges, ce qui pèserait sur les gains de productivité.
Les taux d’intérêt exceptionnellement bas voire négatifs faussent le fonctionnement des marchés de capitaux et accentuent les risques à l’échelle du système financier dans son ensemble. La déconnexion entre la hausse des prix des obligations et des actions et entre la détérioration des anticipations de bénéfices et de croissance, conjuguée à la surchauffe des marchés immobiliers dans de nombreux pays, accentue la vulnérabilité des investisseurs en cas de forte correction des prix des actifs.
«Le ralentissement prononcé des échanges internationaux met en relief les préoccupations relatives à la santé de l’économie et les difficultés à s’extraire du piège de la croissance molle», a déclaré Mme Catherine Mann, Chef économiste de l’OCDE.
lejecos
Ces dernières années, le taux de croissance du commerce mondial a diminué de moitié par rapport à la période pré-crise, et a encore décliné ces derniers trimestres, avec une faible progression des échanges concentrée en Asie. Si le niveau peu élevé de l’investissement a joué un rôle, le rééquilibrage à l’œuvre en Chine et le retournement du développement des chaînes de valeur mondiales pourraient initier un ralentissement permanent de la croissance des échanges, ce qui pèserait sur les gains de productivité.
Les taux d’intérêt exceptionnellement bas voire négatifs faussent le fonctionnement des marchés de capitaux et accentuent les risques à l’échelle du système financier dans son ensemble. La déconnexion entre la hausse des prix des obligations et des actions et entre la détérioration des anticipations de bénéfices et de croissance, conjuguée à la surchauffe des marchés immobiliers dans de nombreux pays, accentue la vulnérabilité des investisseurs en cas de forte correction des prix des actifs.
«Le ralentissement prononcé des échanges internationaux met en relief les préoccupations relatives à la santé de l’économie et les difficultés à s’extraire du piège de la croissance molle», a déclaré Mme Catherine Mann, Chef économiste de l’OCDE.
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