L’invasion russe en Ukraine ne sera pas sans conséquences dans l’économie mondiale comme l’illustre bien la posture des institutions de Bretton Woods (Banque mondiale, Fonds monétaire international), qui se mobilisent pour débloquer des fonds en urgence.
Interrogé sur les incidences économiques sur certains secteurs d’activités économiques, l’économiste et enseignant-chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Mor Gassama, est d’avis que « la flambée des prix du baril du pétrole, du blé et du maïs due à la crise ukrainienne, va incontestablement impacter la structuration des prix de certains produits comme le carburant et le pain chez nous ».
A en croire l’économiste, « avec le stock disponible (1mois et demi à 2 mois), le gouvernement parvient encore à maintenir les prix ». Mais si la situation perdure encore jusqu’après « l’épuisement du stock, il serait difficile de vendre au même prix, sauf à la condition que l’Etat décide de subventionner davantage ». Convaincu de la logique du marché, il laisse entendre qu’il n’est pas à écarter « une tension sur les prix ». Et sous ce rapport, fait-il savoir : « L’on est censé suivre l’évolution ».
Toutefois, malgré cette incidence, il relève que les pouvoirs publics disposent de ressorts, de matelas, pour limiter ou alors minimiser les insoutenables assauts de l’économie. « Il se trouve que les pouvoirs publics disposent de leviers économiques pour retarder voire les bloquer, surtout en cette période pré-électorale », avance l’économiste.
Persuadé que les tenants du pouvoir mesurent bien que toute décision sociale à fort impact économique ne leur ferait que du bien politiquement, il admet que « c’est très difficile, voire suicidaire du moins pour un Etat, d’augmenter ou de revoir les prix à la hausse, à la veille des élections législatives ».
C’est pourquoi, dans ce cas de figure, l’Etat serait plus enclin à « fournir des efforts exceptionnels pour contenir toute sorte de hausse », croit-il savoir. Et ce, attendant qu’on dépasse les élections afin d’appliquer « la réalité des prix ». Rapporte Vipeoples .
Interrogé sur les incidences économiques sur certains secteurs d’activités économiques, l’économiste et enseignant-chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Mor Gassama, est d’avis que « la flambée des prix du baril du pétrole, du blé et du maïs due à la crise ukrainienne, va incontestablement impacter la structuration des prix de certains produits comme le carburant et le pain chez nous ».
A en croire l’économiste, « avec le stock disponible (1mois et demi à 2 mois), le gouvernement parvient encore à maintenir les prix ». Mais si la situation perdure encore jusqu’après « l’épuisement du stock, il serait difficile de vendre au même prix, sauf à la condition que l’Etat décide de subventionner davantage ». Convaincu de la logique du marché, il laisse entendre qu’il n’est pas à écarter « une tension sur les prix ». Et sous ce rapport, fait-il savoir : « L’on est censé suivre l’évolution ».
Toutefois, malgré cette incidence, il relève que les pouvoirs publics disposent de ressorts, de matelas, pour limiter ou alors minimiser les insoutenables assauts de l’économie. « Il se trouve que les pouvoirs publics disposent de leviers économiques pour retarder voire les bloquer, surtout en cette période pré-électorale », avance l’économiste.
Persuadé que les tenants du pouvoir mesurent bien que toute décision sociale à fort impact économique ne leur ferait que du bien politiquement, il admet que « c’est très difficile, voire suicidaire du moins pour un Etat, d’augmenter ou de revoir les prix à la hausse, à la veille des élections législatives ».
C’est pourquoi, dans ce cas de figure, l’Etat serait plus enclin à « fournir des efforts exceptionnels pour contenir toute sorte de hausse », croit-il savoir. Et ce, attendant qu’on dépasse les élections afin d’appliquer « la réalité des prix ». Rapporte Vipeoples .